Il est 11 heures tapantes, lorsque l’on retrouve Aude Chollet et la classe 1021 du Cycle d’Orientation de la Golette, devant la halle 18 de BERNEXPO. Quinze adolescents de 13–14 ans, en 10P, se regroupent devant nous, timides face au photographe. Quelques dernières consignes sont données, le point de rendez-vous est fixé pour le pique-nique, et déjà la troupe se disperse dans les allées immenses, happée par la promesse de centaines de métiers à découvrir.
Je me glisse dans les pas de trois garçons, Admir, Michael et Nicolas. Pas très bavards au début, ils finissent par se confier. Quand je leur demande quel serait le métier de leurs rêves, Michael répond qu’il se verrait bien en uniforme: militaire dans les forces aériennes, ou alors… boxeur. Admir s’imagine bien, lui aussi, en kaki. Quelque part dans l’Armée. Quant à Nicolas, il penche plutôt pour les ciseaux et le fauteuil de barbier.
Casque VR et lunettes déformantes
Premier arrêt, en toute logique: le stand de l’Armée suisse. Les garçons enfilent un casque de réalité virtuelle et se retrouvent plongés dans la peau d’un soldat en mission. L’expérience les amuse. Ils en ressortent le sourire aux lèvres, avant de filer vers un autre univers.
Au stand de la SUVA, l’ambiance est ludique. Lunettes qui brouillent la vision, balles de foot impossibles à cadrer, efficacité du casque de chantier testée, à coups de boule de billard: les jeunes en redemandent. Le salon est pensé pour séduire les jeunes et ça marche. Partout, il y a des stands colorés, des jeux, des défis: de quoi occuper la tête, les mains… et les conversations.
Soudain, Nicolas disparaît dans la foule avec un autre groupe. Admir et Michael décident de poursuivre à deux.
Sciences et escalade
En chemin, Michael confie son envie de voir la présentation du métier de laborantin en physique ou en chimie: «J’adore les sciences à l’école», explique-t-il.«Dans la classe, Admir et moi on est les meilleurs élèves», confie le jeune de 13 ans. Mais avant d’arriver aux labos, les garçons s’arrêtent devant un tronc bardé de prises d’escalade, installé par les jardiniers-paysagistes. Chacun grimpe le tronc géant à tour de rôle, avant de se chamailler sur celui qui a atteint le sommet le plus vite.
Plus de 1100 jeunes professionnels suisses vont démontrer leur savoir-faire aux SwissSkills 2025 à Berne, qui se tiendront du 17 au 21 septembre. Venez assister à 90 championnats des métiers et à plus de 150 présentations de professions!
L'apprentissage professionnel et la diversité des métiers sont un facteur de succès essentiel pour l'économie suisse. Pour garantir la pérennité de ce système et permettre aux jeunes de découvrir et de développer leur plein potentiel, UBS s'engage en faveur de l'initiative SwissSkills.
Plus de 1100 jeunes professionnels suisses vont démontrer leur savoir-faire aux SwissSkills 2025 à Berne, qui se tiendront du 17 au 21 septembre. Venez assister à 90 championnats des métiers et à plus de 150 présentations de professions!
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Un peu plus loin, la halle technique attire leur curiosité. Un robot, sur simple pression d’un bouton, leur tend un stylo avec une précision chirurgicale. Fascinés, mais pas au point d’en perdre leur flegme, ils poursuivent vers le stand des automaticiens. Là, on leur propose de réaliser un circuit électrique. Concentrés, ils se plongent dans le schéma électrique, connectent les bons câbles et voient la machine s’illuminer. “On est trop forts !” s’exclament-ils, ravis, en se serrant la main.
Pour Aude Chollet, leur professeure principale et enseignante d’allemand, cette journée est plus qu’une simple sortie: «Je trouve très important de proposer aux élèves des moments comme celui-ci pour partir à la découverte des métiers. Certains de mes élèves savent déjà ce qu’ils veulent faire, d’autres hésitent encore. Ils sont à un niveau où toutes les voies restent ouvertes: la maturité, comme l’apprentissage.» Les SwissSkills leur permettent donc de toucher les métiers du doigt, d’expérimenter et peut-être même de se découvrir une vocation.
Animaux, cuisine ou dessin
Après une matinée avec les garçon, un sandwich englouti en deux temps trois mouvements, je change de groupe. Cette fois, place aux filles: Elsa, Linda et Sendy. Elles se disent encore indécises.
Sendy, passionnée de chevaux depuis l’âge de 5 ans, s’imagine vétérinaire ou professionnelle du cheval. Ce n’est donc pas par hasard que l’on s’arrête devant le concours de maréchal-ferrant. Sendy observe les fers chauffés à blanc et se projette déjà, malgré l’odeur âcre du métal. Elle prend une brochure et le tour continue.
Elsa, elle, rêve de dessin. Le design d’intérieur lui a beaucoup plu, le matin, et là nous nous dirigeons vers l’espace dédié à la peinture. Mais face aux réalisations des peintres dans le concours des SwissSkills, elle déclare que c’est un peu trop précis pour elle.
Quant à Linda, elle a choisi de nous emmener assister au concours de cuisine. Cette dernière est vraiment hésitante. Elle s’imagine aussi bien un futur derrière les fourneaux, que derrière un bureau.
Une journée inspirante
En milieu d’après-midi, je quitte la classe. Après ces découvertes, les sacs des élèves sont un peu plus lourds de gadgets distribués sur les stands, mais chacun repart surtout la tête pleine d’images, d’idées et d’envies. Les SwissSkills ont rempli leur mission: montrer aux jeunes que les métiers ne sont pas que des mots dans un catalogue, mais des expériences vivantes, concrètes, parfois même ludiques.
Bien sûr, tous ne choisiront pas la voie de l’apprentissage. Mais cet événement est une vitrine on ne peut plus concrète sur toutes les possibilités que réservent les métiers de la voie professionnelle. Et si seulement un élève de cette classe termine dans un apprentissage dans lequel il se sent bien et fait un bout de chemin, ne serait-ce pas déjà une réussite? Dans tous les cas, parmi les 65’000 élèves de Suisse qui se rendent cette semaine à Berne, il y en aura sans aucun doute qui auront pu trouver leur voie. Et si bien des groupes, au lieu de visiter ces expositions ont préféré attendre sur un bout d’escalier et sur leur téléphone que le temps passe, la journée n’aura sans aucun doute pas été perdue pour les jeunes que l’on a suivi.
Cet article a été réalisé par le Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière rédactionnelle et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
Contact: E-mail à Brand Studio
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