Contempler le temps qu’il vous reste à vivre sur une grosse horloge lumineuse, ça vous motive ou ça vous flingue le moral? Dans tous les cas, le gadget existe. Elle s’appelle «Death Clock», elle ne fait pas réveil et ne donne pas l'heure. Juste le décompte de vos secondes restantes sur cette planète.
Le principe est simple, et un poil morbide: vous remplissez un petit questionnaire – âge, poids, habitudes de vie, etc – et l’algorithme vous crache une estimation de votre espérance de vie. Ensuite, vous entrez le total de secondes restantes sur la machine, et hop, le compte à rebours commence. 1'262'278'080 secondes? Pile 40 ans. Un clic sur le bouton rouge, et c’est parti pour la contemplation quotidienne de votre lente et inévitable disparition.
Pas de fonctionnalités, juste la mort
Ne vous attendez pas à une appli connectée, des notifications ou une IA qui vous félicite d’avoir mangé une carotte. La Death Clock est volontairement low-tech: juste une horloge LED à poser sur votre bureau, avec une façade en faux bois tout droit sortie des années 80. Elle fonctionne sur secteur, mais garde les réglages de votre espérance de vie grâce à une pile.
Sur la façade, deux inscriptions. En bas à gauche, «Mox-Nox», soit «bientôt la nuit» ou «il est temps», en latin. Et au-dessus de l’écran, la cerise sur le gâteau existentiel: «Omnes vulnerant, ultima necat». En français, «toutes (les heures) blessent, la dernière tue.»
Un gadget pour réfléchir… ou flipper
La Death Clock est née d’une collaboration entre le youtubeur Michael Stevens (Vsauce) et la boutique en ligne Inq Factory, et s’inspire d’une application mobile du même nom. L'application utilise, elle, la psychologie comportementale et propose des routines personnalisées.
L'horloge, de son côté, mise sur la simplicité et se veut méditative, comme une réflexion sur le temps qui passe. Une réflexion qui vous coûtera tout de même 79,90 dollars (hors TVA et frais de port), sur le site de Inq Factory. Déjà repérée par Digitec, elle sera disponible à la livraison début 2026. En attendant, vous pouvez toujours essayer de deviner combien de secondes il vous reste à vivre. Ou simplement, respirer un bon coup et aller marcher dehors.