Sept ravisseurs écroués
Séquestration d’un jeune suisse: le parquet vaudois ouvre une enquête

Un jeune Suisse de 22 ans a été séquestré à Valence, en France. Les autorités suisses et françaises ont collaboré pour le libérer, et le GIGN est intervenu. Une enquête est en cours, avec un possible lien aux cryptomonnaies.
Publié: 05.09.2025 à 20:31 heures
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Dernière mise à jour: 05.09.2025 à 21:22 heures
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Un jeune suisse a été libéré par le GIGN à Valence. (image d'illustration)
Photo: AFP
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ATS Agence télégraphique suisse

La séquestration du jeune Suisse à Valence (France) a des ramifications dans le canton de Vaud. Les autorités suisses se sont coordonnées avec la France pour libérer la victime domiciliée dans le canton. Le ministère public vaudois a ouvert une instruction pénale.

La police a été alertée le vendredi 29 août de la disparition du Suisse âgé de 22 ans. L’informateur anonyme signalait que l’individu se trouvait séquestré dans un endroit inconnu, entre la Suisse et la France, a indiqué vendredi soir la police dans un communiqué.

L'enquête, menée en étroite coordination avec la Police judiciaire fédérale et en étroite collaboration avec les autorités françaises, a permis la localisation de la victime à Valence. Le 31 août, l'intervention du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) a permis de libérer le jeune homme. Plusieurs ravisseurs ont été interpellés. Lors de sa séquestration, la victime a été sérieusement malmenée et blessée, précise la police vaudoise.

Lien possible avec les cryptomonnaies

Le Ministère public du canton de Vaud a été informé. Une instruction pénale est ouverte. Les investigations ont été confiées à la police de sûreté vaudoise afin de déterminer les circonstances de cet événement, en collaboration étroite avec la gendarmerie française de Grenoble. Selon les premiers éléments de l’enquête, un contentieux en lien avec les cryptomonnaies pourrait être à l’origine des faits.

Outre les forces d'intervention françaises, cette intervention a mobilisé plusieurs patrouilles de la gendarmerie, du détachement d’action rapide et dissuasion (DARD), des négociateurs et membres des brigades criminelles et scientifiques de la police de sûreté, de la Police cantonale genevoise, du Centre de coopération policière et douanière (CCPD).

Sept ravisseurs écroués

Au terme d'une rapide enquête et d'une opération impliquant quelque 150 gendarmes, un premier raid du GIGN avait permis d'interpeller le principal suspect et deux autres personnes puis de libérer l'otage et d'arrêter quatre autres individus dans une seconde intervention dimanche 31 août, selon le parquet de Lyon à l'AFP.

Les sept personnes, dont un mineur de 17 ans, ont été mises en examen et placées en détention provisoire à l'issue de leur présentation jeudi à des magistrats à Lyon, a ajouté vendredi le parquet, sans préciser les chefs retenus. Mais la veille, les suspects étaient entendus pour les mêmes charges: enlèvement, séquestration et extorsion en bande organisée avec armes, selon la même source.

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