Coincés dans les bouchons
Les frontaliers du Grand Genève en ont ras-le-bol de leur bagnole

La voiture reste incontournable à Genève, mais 65 % des frontaliers se disent prêts à s’en passer. Une enquête dévoilée lundi par «Le Temps» montre qu’avec d'autres offres de mobilité, les habitudes pourraient vite changer et fluidifier le trafic du Grand Genève.
Publié: 24.06.2025 à 17:49 heures
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Des personnes participent a la 4e édition de la Kidical Mass, le 25 mai 2025 à Genève. (Image d'illustration)
Photo: KEYSTONE
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Luisa GambaroJournaliste

La circulation à Genève est devenue infernale, mais la solution pourrait venir des frontaliers. En effet, une enquête – relayée par «Le Temps» ce lundi 23 juin – soulève que 65% des travailleurs frontaliers préfèreraient se passer un peu plus de leur voiture. 

Menée en 2024 auprès de 3105 habitants, l'étude présentée à Plan-les-Ouates ce lundi a été réalisée par l'Office cantonal des transports (OCT) et une fondation genevoise sur la mobilité décarbonée.

Le vélo peut faire flipper

Ses conclusions sont claires: notre habitude à prendre la voiture en fait l'un des moyens de transports les plus populaires du Grand Genève, mais aussi le plus cher. En moyenne, selon l'étude, chaque ménage possède 1,4 voiture – souvent financées par les entreprises. D'après l'enquête, il suffirait de mettre à disposition d'autres moyens de transports pour faire changer nos habitudes.

Si les installations comme le Léman Express, la voie verte et le tram jusqu'à Annemasse ont déjà fait leurs preuves, le vélo reste terrifiant pour les personnes qui n'en ont pas l'habitude. Les auteurs de l'étude appellent donc à améliorer le réseau de pistes cyclables et à «briser les stéréotypes associés à ce mode de transport». Et surtout, à pratiquer pour dépasser sa peur.

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