Les 5 infos suisses du jour
Swisscom recalé à Lausanne avec son antenne 5G jugée trop laide

Au menu de ce mercredi 5 novembre: Une antenne 5G refusée à Lausanne, l'OFS et ses erreurs de calculs lors des élections 2023, le lait zurichois passé au crible des PFAS, un parc éolien annulé à Berne, et enfin, les Suisses qui ont payé trop d'impôts.
Publié: 06:10 heures
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Dernière mise à jour: 07:23 heures
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Swisscom n'a pas obtenu de permis pour installer son antenne 5G à Lausanne.
Photo: Shutterstock

Pour bien commencer cette nouvelle journée, Blick, avec l'aide de l'ATS, vous propose un condensé des actualités qui vont compter en Suisse ce mercredi 5 novembre. C'est parti!

1

Lausanne bloque une antenne 5G jugée trop laide

La Cour de droit administratif et public (CDAP) a annulé le permis délivré à Swisscom pour installer une antenne 3G-4G-5G dans le quartier sous-gare du Mont-d’Or, à Lausanne, rapporte «24 heures». Une douzaine de riverains avaient contesté le projet, invoquant son caractère inesthétique, son manque d’intégration paysagère et son incompatibilité avec la protection fédérale de l’ISOS, qui classe le quartier parmi les sites d’importance nationale. L’antenne, prévue sur un immeuble du chemin du Mont-Tendre, aurait dépassé de trois mètres la toiture. Malgré les mesures prévues pour réduire l’impact visuel, les juges ont estimé que l’installation porterait une atteinte à la substance du bâtiment et à l’harmonie architecturale du site et annulé définitivement le permis de construire.

2

Après les ratés des élections 2023, l'OFS promet des résultats corrects

Le directeur de l’Office fédéral de la statistique (OFS) a reconnu dans la «NZZ» des erreurs survenues lors des élections fédérales de 2023. A l’époque, les parts de voix des partis avaient été mal calculées. «Je ne veux pas minimiser ce qui s’est passé», a déclaré Georges-Simon Ulrich dans une interview. Selon lui, les données provisoires avaient été publiées sous une forte pression temporelle. Pour les élections de 2027, Georges-Simon Ulrich promet de corriger les problèmes existants liés à la standardisation des données. «Même s’il n’existe pas de sécurité absolue et qu’une journée agitée peut toujours entraîner des erreurs, nous pouvons supposer qu’en 2027, nous communiquerons des valeurs correctes dès le début», a-t-il ajouté.

3

Zurich traque les PFAS dans son lait

A l'instar de ce qui se fait dans les deux demi-cantons d’Appenzell, des agriculteurs du canton de Zurich font analyser leur lait pour détecter la présence de PFAS, des substances chimiques nocives, rapporte le «Tages-Anzeiger». Ce programme de surveillance, lancé fin août, vise une évaluation préventive des sites, selon la Direction de la santé et l’Union des paysans zurichoise. Contrairement à d’autres cantons, aucune valeur élevée n’a pour l’instant été constatée. Cette initiative s’inscrit dans la perspective de l’introduction prochaine de valeurs limites légales pour les PFAS dans les produits laitiers en Suisse. «Nous prévoyons son entrée en vigueur dans les douze prochains mois», a indiqué Ferdi Hodel, directeur de l’Union des paysans zurichois au quotidien.

4

Un parc éolien avorté à Berne

Le Canton de Berne a ordonné l’arrêt des travaux du parc éolien de la Montagne de Tramelan, admettant un recours des opposants, relate le «Journal du Jura». Selon la Direction des travaux publics et des transports (DTT), BKW ne disposait pas de l’autorisation de l’Inspection fédérale des installations à courant fort (ESTI), nécessaire pour raccorder les éoliennes au réseau électrique. L’énergéticien estime pourtant avoir obtenu tous les permis requis et juge la décision liée à une interprétation juridique différente. BKW doit maintenant décider s’il fait recours auprès du Tribunal administratif bernois ou s’il attend l’autorisation manquante. Ce contretemps risque de retarder le projet de plusieurs mois.

5

Les Suisses ont payé trop d'impôts

Selon une étude d’Avenir Suisse, les Suisses ont payé environ 20 milliards de francs d’impôts en trop entre 2010 et 2023, rapporte Blick. En cause: la «progression à froid», un mécanisme par lequel la hausse des salaires réels entraîne un passage dans des tranches d’imposition plus élevées, sans ajustement correspondant de la charge fiscale. Ce phénomène touche particulièrement les classes moyennes et les bas revenus. L’auteur de l’étude, Lukas Rühli, critique dans le quotidien le fait que l’Etat ne devrait pas prélever proportionnellement plus d’impôts simplement parce que le niveau de vie augmente. Avenir Suisse met en garde depuis longtemps contre cette dérive fiscale.

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