Demande de libération rejetée
Le médecin genevois accusé d'avoir tué son épouse reste en prison

Un médecin accusé d'avoir assassiné son épouse à Vandoeuvre (GE) en 2021 reste en détention avant son procès prévu en 2026. Malgré ses propositions de garanties, sa demande de libération a été rejetée en raison du risque de fuite.
Publié: 12:00 heures
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Un médecin accusé d'avoir assassiné son épouse à Vandoeuvre (GE) reste en détention avant son procès en 2026. (IMage d'illustration)
Photo: Shutterstock
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ATS Agence télégraphique suisse

Le médecin accusé d'avoir assassiné son épouse en octobre 2021 à Vandoeuvre (GE) reste détenu pour motifs de sûreté avant son procès agendé en mars 2026. Le Ministère public genevois a déjà annoncé qu'il requerra une peine supérieure à 10 ans.

Incarcéré depuis la nuit du drame le 21 octobre 2021, le prévenu a demandé à être remis en liberté jusqu'à son procès. Afin de garantir sa comparution, il a proposé notamment la remise de ses papiers d'identité, son assignation à résidence, le dépôt d'une caution de 3,2 millions de francs ainsi que de sa collection d'art estimée à un demi-million.

En dépit de ses garanties, la justice genevoise a rejeté sa demande. Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral confirme ce refus. Il souligne qu'il est «non seulement possible mais également probable» que le prévenu prenne la fuite ou plonge dans la clandestinité afin d'échapper à son procès et la peine qui est prévisible.

«Un délire mystique»

Bien que très importantes, les sûretés proposées ne permettent pas d'exclure totalement tout risque de fuite, estime la 2e Cour de droit pénal. Ce d'autant plus que la situation financière du prévenu présente des incertitudes. Les juges relèvent aussi qu'il a agi de manière odieuse et sans scrupules et a tenté de faire disparaître le corps, ce qui démontre une volonté de se soustraire à sa responsabilité.

Le médecin est accusé d'avoir tiré à quatre reprises sur son épouse avec un revolver de calibre 357 magnum dans la nuit du 20 au 21 octobre à leur domicile de Vandoeuvre. Il a affirmé avoir agi dans un état de «délire mystique» aggravé par une prise massive de crack.

Outre l'assassinat, le quinquagénaire répond notamment d'infractions aux lois sur les armes et sur les stupéfiants. Il est accusé en effet d'avoir acheté, en deux ans, près de 4 kilos de cocaïne destinée à sa consommation et à celle de sa femme. 

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