Elus ce printemps au Conseil d'Etat valaisan, Franziska Biner (Le Centre du Haut-Valais) et Stéphane Ganzer (PLR) ont tiré le bilan lundi de leurs 100 jours passés au sein de l'exécutif cantonal. L'éboulement de Blatten aura été l'événement le plus marquant de leurs débuts de mandat.
La catastrophe qui a enseveli Blatten le 28 mai dernier, mais aussi le débordement du torrent du Fregnoley (Val de Bagnes) ont totalement chamboulé l'agenda de Franziska Biner et de Stéphane Ganzer. Ces épisodes d'intempéries ont été les faits marquants du début de leurs mandats.
Au cœur de la crise du Lötschental, le politicien PLR a dû coordonner les aspects sécuritaires de la catastrophe. L'ex-vice-présidente de Zermatt a, elle, piloté la coordination entre les départements impactés par la catastrophe. «Une feuille de route concernant l’organisation et le financement des mesures d’accompagnement sera présentée durant le courant de l’automne», a confirmé Franziska Biner, lundi, en conférence de presse.
Les journées sont longues
«J’ai l’impression que cela fait 10 ans que l’on s’est engagé au Conseil d’Etat et pas seulement depuis 3 mois», a avoué Stéphane Ganzer. «Les journées sont très longues, le job est dur, mais est vraiment intéressant. Les décisions que l’on prend ont un réel impact, ce n’est pas uniquement de la théorie. Cette fonction fait sens pour moi», a ajouté sa collègue.
Comme à l'occasion de son entrée en fonction le 1er mai, l'ancien président de Noble-Contrée a une nouvelle fois plaidé pour un renforcement des moyens de communication en dotant les antennes Polycom de batteries supplémentaires, en les dotant de batteries d'une durée de 72 heures.
Fort, fiable, moderne
Pour la suite de son mandat, l’ancienne présidente du Centre du Haut-Valais continuera «de s’engager pour une péréquation intercantonale plus équitable, qui doit tenir compte des réalités démographiques et topographiques du Valais.»
Franziska Biner a profité de la présence des médias pour présenter sa vision politique pour «un Valais fort et fiable, financièrement solide, moderne dans son administration et courageux dans sa politique énergétique. Ce sera ma ligne directrice pour ces prochaines années.» De son côté, Stéphane Ganzer n’a pas varié dans ce domaine: «Ma vision est celle d'un Valais fort et innovant. Je veux garantir la protection de la population et créer des projets, notamment au niveau du sport.»
Une vision commune
Très complices depuis leur entrée en fonction – «nous vivons les mêmes réalités», dixit Stéphane Ganzer –, les deux politiciens ont également présenté leur vision commune du fonctionnement du Conseil d’Etat. Ils défendent tous deux l’idée d’un collège qui avance uni vers l’avenir; des services de proximités pour la population; un engagement intercantonal marqué; une administration moderne et efficace et un Valais innovant tourné vers l’avenir, tout en demeurant enraciné dans ses traditions.
Dans le cadre de la stratégie «Vision 2030», l’ex-membre du Grand Conseil libéral-radical va œuvrer à la construction de 18 places supplémentaires à la prison de Pramont et d’un nouveau centre de mesures thérapeutiques. La fin des travaux de la nouvelle centrale cantonale d'engagement est, elle, agendée à septembre 2026.