Un ex-employé d'un home du littoral neuchâtelois, accusé d'actes d’ordre sexuel sur des personnes incapables de discernement, a été acquitté au bénéfice du doute. Trois femmes, sur les quatre victimes, avaient porté plainte, dont une pour viols.
Le tribunal pense que le prévenu a entretenu des relations sexuelles avec une des victimes mais qu'il n'y a pas eu de contraintes, a déclaré vendredi Michael Ecklin, président du Tribunal criminel de Neuchâtel. «La victime n'est pas totalement incapable de discernement et est capable de prendre des décisions en matière sexuelle», a-t-il ajouté. Selon le tribunal, le doute doit profiter à l'accusé car les déclarations de la victime sont ambivalentes et les preuves objectives «ne donnent rien». Les rapports ADN disent à 50% qu'il pourrait s'agir d'un faux négatif.
Les faits, relatés par les trois autres victimes de tentatives d'actes d'ordre sexuel, sont admis mais ne peuvent pas être retenus seuls au niveau juridique.