À la mi-journée, une cinquantaine de personnes se sont réunies devant l'entrée des urgences de la Policlinique médicale universitaire (PMU), à Lausanne. Une banderole donne le ton: «Personnel surmené et énervé! Santé en danger».
«Il y a un certain ras-le-bol, un épuisement total», explique à Keystone-ATS Véronique Schober, présidente de la commission du personnel du CHUV. Les gens sont fatigués, même s'ils sont fiers de ce qu'ils font au quotidien pour apporter leur aide aux patients.
Les grévistes réclament un renforcement des effectifs, une revalorisation salariale et une prime Covid pour tous. Le montant de 900 francs annoncé n'est prévu que pour certaines catégories de personnes, à des conditions restrictives. «Les soignants étaient en première ligne, mais il ne faut pas oublier les transporteurs patients, la logistique, les aides-soignants, l'accueil, tout le personnel du CHUV qu'on ne connaît pas», a ajouté Véronique Schober.
(ATS)