Protéger les lanceurs d'alerte
La Suisse sous pression pour renforcer sa législation anticorruption

L'OCDE exhorte la Suisse à renforcer sa lutte contre la corruption. Deux réformes clés sont demandées depuis 20 ans: mieux protéger les lanceurs d'alerte et augmenter les amendes pour les entreprises coupables.
Publié: 15:17 heures
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La Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte, demande l'OCDE. (photo prétexte)
Photo: CYRIL ZINGARO
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ATS Agence télégraphique suisse

La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE lui demande depuis 20 ans, elle doit mieux protéger les lanceurs d'alerte et augmenter le plafond des amendes aux entreprises coupables. Après une visite de suivi à Berne, le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption reconnaît le rôle actif de la Suisse dans la poursuite des cas de corruption transnationale, notamment grâce à l’engagement du MPC et des autorités cantonales. Mais il souligne l’importance pour la Suisse d’adopter deux réformes législatives essentielles.

Il s'agit de mettre en place un cadre juridique pour la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé et d'augmenter le plafond des amendes applicables aux entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers. «Ces mises en oeuvre que nous demandons depuis 20 ans à Berne sont cruciales dans la lutte contre la corruption», a déclaré mardi devant la presse Kathlin Roussel, présidente du groupe de travail éponyme de l'OCDE.

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