Après Thierry Burkart
Susanne Vincenz-Stauffacher et Benjamin Mühlemann élus à la tête du PLR

Le PLR suisse a élu deux nouveaux co-présidents samedi à Berne. La conseillère nationale Susanne Vincenz-Stauffacher et le conseiller aux Etats Benjamin Mühlemann succèdent à Thierry Burkart à la tête du parti libéral-radical.
Publié: 18.10.2025 à 15:19 heures
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Dernière mise à jour: 18.10.2025 à 15:49 heures
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Susanne Vincenz-Stauffacher et Benjamin Mühlemann élus à la tête du PLR
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Le PLR s'est donné deux co-présidents pour succéder à Thierry Burkart à la tête du parti: les délégués réunis samedi à Berne ont élu la conseillère nationale st-galloise Susanne Vincenz-Stauffacher et le conseiller aux Etats glaronais Benjamin Mühlemann.

Le conseiller aux Etats argovien Thierry Burkart, à la tête du PLR depuis octobre 2021, a été chaleureusement salué samedi par les délégués au moment de quitter ses fonctions. On ignore si l’élection des nouveaux co-présidents s’est faite à l’unanimité, les votes n’ayant pas été comptés. Susanne Vincenz-Stauffacher et Benjamin Mühlemann étaient les seuls candidats. «Nous voulons assumer la responsabilité en équipe», a déclaré Benjamin Mühlemann, précisant que sa collègue et lui-même partageaient «la même vision sur la plupart des questions politiques».

Dans leurs discours d’entrée en fonction, les nouveaux élus ont placé la sécurité au centre de leurs priorités. Selon Susanne Vincenz-Stauffacher, la politique libérale-radicale est «la garantie que chacun puisse se sentir en sécurité», un élément gage de prospérité.

Poussée «d'extrémisme» et de féminicides

La Saint-Galloise s’est en outre opposée à l’initiative sur la neutralité lancée par l’UDC, qu’elle a qualifiée «d’initiative pro-Poutine». Elle a également dénoncé la multiplication des féminicides en Suisse, appelant à renforcer la protection des victimes et la prévention.

Benjamin Mühlemann a pour sa part évoqué la manifestation pro-palestinienne, violente par moments, du week-end précédent à Berne. A cette occasion, «la démocratie a été piétinée et l’Etat de droit bafoué», a-t-il lancé.

Le Glaronais a condamné fermement cette poussée d'«extrémisme violent au coeur de la Suisse», la jugeant «inacceptable». Et d’ajouter: «Nous irons porter ce message partout: la haine envers la police et la violence contre l’ordre public ne doivent pas être tolérées.»

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