Mystère résolu! La disparition du secrétaire communal de Zermatt et ancien commandant de la Garde suisse au Vatican, Daniel Anrig, alimentait les conversations depuis plusieurs jours. On sait désormais pourquoi celui-ci était introuvable: il était en détention préventive à Zurich, indique le «Walliser Bote». L’avocat de l’accusé, Max Imfeld, l’a confirmé à Blick.
Celui-ci révèle quelques détails sur la raison pour laquelle le secrétaire communal s’est retrouvé derrière les barreaux. Une chose est sûre: «Il n’y a pas de risque de fuite ou de collusion et donc pas de raison de prolonger la détention préventive.»
Il s’agit d’une affaire purement familiale. Les voies de fait ou les blessures ne sont pas au premier plan. Daniel Anrig aurait été menacé et se serait comporté de manière «maladroite». «Il aurait menacé quelqu’un, mais cette personne l’aurait menacé auparavant», a encore complété Max Imfeld lundi soir à l’agence de presse Keystone-ATS.
La commune était au courant
La commune de Zermatt avait en réalité déjà été informée il y a deux semaines, juste après l’incarcération, de l’arrestation du secrétaire communal. Une perquisition policière avait alors été effectuée «en toute connaissance de cause».
Bien que Daniel Anrig supporte l’arrestation avec calme, il ne se sentirait «pas très bien», ajoute l’avocat. L’accusé n’aurait cependant rien à se reprocher. «Zurich est compétent parce que les faits se sont déroulés dans ce canton», explique Max Imfeld.
Rien à voir avec sa fonction de secrétaire communal
Zermatt n’aurait rien à voir avec cette affaire. L’affirmation selon laquelle le fonctionnaire aurait «disparu sans laisser de traces» était «une désinformation délibérée des médias», selon l’avocat.
La semaine dernière, différents médias avaient en effet rapporté que Daniel Anrig avait disparu sans laisser de traces, qu’il avait été porté disparu et que la police ne le retrouvait pas. Samedi, son avocat s’est alors inscrit en faux face à ces théories et a déclaré que son client ne s'était pas volatilisé, mais qu’il s’était retiré du service pour des raisons personnelles – avant la fin de son contrat de travail, fin décembre. La commune en aurait été informée et tout ce remue-ménage aurait été inutile.
