Une importante opération de police est en cours dimanche soir à Wolhusen (LU). De nombreux véhicules d'intervention de la police et des services de secours se sont rendus sur place.
Plusieurs véhicules de police, une ambulance et un véhicule de l'hôpital cantonal de Lucerne ont été aperçus sur la route d'Entlebuch. Certaines parties de la route ont été barrées. Les circonstances exactes de l'intervention ne sont pas encore claires. Des témoins oculaires ont rapporté des scènes inhabituelles.
Un homicide présumé
La police cantonale de Lucerne a confirmé à Blick qu'un corps avait été retrouvé dans un appartement. Cependant, la victime n'a pas encore été identifiée. L'opération bat toujours son plein. La police affirme qu'elle privilégie actuellement l'hypothèse d'un homicide.
Un suicide pourrait également être en cause, explique le porte-parole. Le service médico-légal est en train de relever les indices. De vastes investigations sont en cours. Christian Bertschi a laissé entrevoir de plus amples informations dans le courant de la journée de lundi.
«J'étais en visite chez mes parents lorsque nous avons soudain entendu de fortes sirènes vers 16h30», raconte Diana Kameri, un lectrice de Blick. Selon elle, plusieurs voitures de police et de secours sont alors arrivées en très peu de temps et un bâtiment a été bouclé. «Les forces d'intervention sont toujours là. Même un drone tourne désormais au-dessus de l'immeuble.»
Des policiers fouillent les poubelles
Des policiers en civil examinent même les poubelles, raconte-t-elle. Mais Diana Kameri ne sait pas exactement ce qui s'est passé. Ni elle ni ses parents n'ont entendu parler d'un éventuel acte criminel.
Un homme qui passait en voiture raconte à Blick: «Je traversais Wolhusen en voiture peu après 19h. J'ai vu plusieurs policiers en civil dans le village. Les policiers en civil fouillaient les poubelles au centre du village. En avançant un peu, j'ai vu un périmètre de sécurité autour de plusieurs maisons ainsi que des voitures de patrouille.» Il aurait vu un policier avec un drone à la main, un autre avec une caméra. «Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais cela m'interpelle bien sûr. Je n'ai pas eu peur», poursuit l'homme.
Un autre lecteur, qui vit à proximité immédiate de la maison bouclée, se dit mal à l’aise face à toute cette situation. Il affirme avoir aperçu du sang sur le trottoir et à côté d’une fontaine. «J’ai encore un peu peur», déclare-t-il à Blick.