Les 5 actus suisses du jour
Plus de dix caisses maladie affichent une solvabilité insuffisante

Au menu de ce mercredi 20 novembre: les stocks insuffisants des assureurs, la maison de Zep, la Fedpol, la Suisse épinglée pour son manque d'efficacité pour le climat et finalement l'application Raiffeisen à 100 millions qui ne verra pas le jour.
Publié: 20.11.2024 à 06:12 heures
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Dernière mise à jour: 20.11.2024 à 06:58 heures
Un expert du cabinet de conseil Deloitte alerte: «Les réserves des assureurs maladie s’épuisent de plus en plus.»
Photo: KEYSTONE

Nous sommes pile poile au milieu de la semaine. Alors qu'est-ce que nous réserve l'actualité suisse ce mercredi 20 novembre? Blick, avec l'appui de l'ATS, vous a concocté un florilège des infos à ne pas manquer. Les voici: 

1

Les caisses maladie insolvables?

Onze caisses maladie affichent une solvabilité insuffisante. De plus en plus d’assureurs maladie ne disposent plus des réserves minimales leur permettant de faire face à un imprévu, selon une étude de Deloitte, lit-on dans «L'Agefi». Le nombre de caisses maladie sous le seuil minimal de solvabilité de 100% fixé par la Confédération est passé de deux en 2021 à onze en 2024. Au-delà de ces cas, l’érosion des réserves touche l’ensemble du secteur, en raison notamment de la hausse imprévue et rapide des coûts de la santé, combinée aux corrections des marchés financiers en 2022. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) se veut toutefois rassurant et affirme que «les caisses maladie ayant un taux inférieur à 100% restent solvables». Un optimisme que ne partage pas le cabinet de conseil Deloitte, qui met en avant dans une étude des risques croissants. «Les réserves des assureurs maladie s’épuisent de plus en plus», prévient un de ses experts. 

2

La maison de Zep bientôt à la commune

La Ville de Genève pourrait acheter la maison de l'auteur de bande dessinée Zep, père du célèbre personnage Titeuf, selon Léman Bleu et «La Tribune de Genève». L’Exécutif souhaite acquérir la propriété et son vaste domaine pour en faire un parc public. Le prix serait de 22 millions de francs, indiquent les médias. Le Département municipal de l’aménagement, des constructions et de la mobilité (DACM), dirigé par Frédérique Perler, confirme qu’une majorité du Conseil administratif a donné un préavis positif à une acquisition de la villa et de son vaste domaine de 35’000 m2, situé à l’avenue d’Aïre et donnant sur le Rhône.

3

Une nouvelle directrice à la tête de la Fedpol

Eva Wildi-Cortés pourrait reprendre la direction de l'Office fédéral de la police (Fedpol). Le ministre de la Justice Beat Jans devrait proposer sa candidature mercredi au Conseil fédéral, écrivent les éditions alémaniques de Tamedia. Une approbation par l'ensemble du Conseil fédéral serait une formalité. Cette femme de 50 ans, originaire de Suisse centrale, a convaincu la commission de recherche. Eva Wildi-Cortés travaille depuis environ 20 ans à Fedpol, dont presque la moitié en tant qu'adjointe de la directrice démissionnaire Nicoletta della Valle.

4

La Suisse «médiocre» pour protéger le climat

L'ONG Germanwatch, le New Climate Institute et le Climate Action Network publient ce mercredi leur indice de performance sur le changement climatique (CCPI). Ce classement, établi depuis 2005, s'intéresse à 63 pays et à l'UE, qui, ensemble, sont responsables de plus de 90% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. L'an dernier, la Suisse s'était classée à la 21e place, un rang qualifié de «médiocre» par Greenpeace. C'était à peine mieux qu'en 2023 (22e) et nettement moins bien qu'en 2022 (15e) et 2021 (14e).

5

Pas d'app pour les clients Raiffeisen

Le groupe Raiffeisen (Suisse) ne proposera pas à ses clients l’application maison promise depuis des années, ont appris les rédactions de «24 heures» et de «La Tribune de Genève». Cette dernière était censée réunir dans un même portail tous les services digitaux de l’établissement. Développée depuis 2020, l’app devait être lancée en grande pompe en 2025. «Plus de 100 millions de francs ont été injectés dans le projet, qui risque de passer par pertes et profits», explique une source anonyme. Les coûts engendrés par le projet et la difficulté à créer une application fiable auraient refroidi les ardeurs des dirigeants du géant hypothécaire suisse. Interrogé, le groupe Raiffeisen n'a pas donné de chiffres sur les pertes que pourrait engendrer la mise au frigo de ce projet d’importance. La banque précise ne pas vouloir abandonner le projet, soulignant maintenir sa stratégie.

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