Usage abusif du règlement
Des employés du CHUV et du social auraient été freinés dans leur droit de grève

La grève des services publics à Lausanne a été marquée par des tensions. Les syndicats dénoncent des obstacles à la mobilisation, notamment du côté du secteur social et du CHUV, où le service minimum aurait été surévalué.
Publié: 20.11.2025 à 18:38 heures
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Les employés du CHUV ont participé à la journée de grève.
Photo: KEYSTONE/Laurent Gillieron
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Olalla Piñeiro TrigoJournaliste Blick

Des milliers de profs, soignants et travailleurs sociaux ont défilé dans les rues de Lausanne ce 18 novembre, à l'appel des syndicats de la fonction publique. La journée de grève avait pour objectif de dénoncer les coupes massives prévues par le Conseil d'Etat vaudois.

La Fédération des Sociétés de fonctionnaires vaudois accuse dans un communiqué de presse le CHUV d'avoir empêché la mobilisation de nombreux employés via «un usage totalement abusif du règlement». Une information relayée ce jeudi par «20 minutes». Le secteur du social est aussi concerné: des travailleurs sociaux de l'EVAM et du Sleep in souhaitant se mobiliser n'auraient pas pu abandonner leur poste. 

Des employés réquisitionnés

Le secrétaire syndical du SSP Vaud, David Gygax, estime que le CHUV, censé tourner au service minimum, a mobilisé plus d'employés que nécessaire. Une information confirmée par une employée de l'hôpital au quotidien gratuit, qui estime qu'il y avait «autant, voire plus, de personnel que d'habitude». 

Le syndicaliste s'attend à une levée d'obstacles pour les prochaines journées de mobilisation, soit les 25 et 26 novembre. De son côté, le CHUV se défend et assure ne pas avoir limité le droit à la Grève. Il l'explique par une différence d'interprétation du service minimum entre les parties. 

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