Des milliers de profs, soignants et travailleurs sociaux ont défilé dans les rues de Lausanne ce 18 novembre, à l'appel des syndicats de la fonction publique. La journée de grève avait pour objectif de dénoncer les coupes massives prévues par le Conseil d'Etat vaudois.
La Fédération des Sociétés de fonctionnaires vaudois accuse dans un communiqué de presse le CHUV d'avoir empêché la mobilisation de nombreux employés via «un usage totalement abusif du règlement». Une information relayée ce jeudi par «20 minutes». Le secteur du social est aussi concerné: des travailleurs sociaux de l'EVAM et du Sleep in souhaitant se mobiliser n'auraient pas pu abandonner leur poste.
Des employés réquisitionnés
Le secrétaire syndical du SSP Vaud, David Gygax, estime que le CHUV, censé tourner au service minimum, a mobilisé plus d'employés que nécessaire. Une information confirmée par une employée de l'hôpital au quotidien gratuit, qui estime qu'il y avait «autant, voire plus, de personnel que d'habitude».
Le syndicaliste s'attend à une levée d'obstacles pour les prochaines journées de mobilisation, soit les 25 et 26 novembre. De son côté, le CHUV se défend et assure ne pas avoir limité le droit à la Grève. Il l'explique par une différence d'interprétation du service minimum entre les parties.