Le Conseil des Etats a renforcé jeudi son arsenal contre le loup. Les sénateurs ont approuvé deux motions: l’une pour autoriser le tir du prédateur dans les districts francs, l’autre pour faciliter l’abattage d’animaux jugés problématiques.
Ces mesures doivent encore être validées par le Conseil national. La législation sur les loups est actuellement insuffisante, selon Esther Friedli (UDC/SG). Elle empêche les tirs dans les régions où les zones d'estivage d'animaux de rente et les districts francs se recoupent. Elle veut y remédier afin que les loups pour lesquels une autorisation de tir a été délivrée puissent également être abattus dans les districts francs. Une majorité du centre-droite a adopté le texte par 33 voix contre 10.
Il en a été de même avec la motion déposée par Pascal Broulis (PLR/VD) acceptée par 32 voix contre 6. Son texte demande que la régulation des loups problématiques, y compris ceux appartenant à une meute, doit être possible tout au long de l'année lorsqu'ils causent des dommages importants. Le Vaudois a rappelé la forte augmentation de meute de loups qui posent de réels problèmes. «On doit être à l'écoute de nos éleveurs», a-t-il dit.