La Suisse reconnaît qu'«un changement de rythme» est nécessaire dans les négociations à Genève pour parvenir à un accord international contre la pollution plastique. Malgré des progrès jugés insuffisants, le chef négociateur suisse, Felix Wertli, se dit «prudemment optimiste».
«Les discussions sont plus précises, plus concises» que lors de la précédente série de négociations en Corée du Sud il a quelques mois, a-t-il affirmé vendredi à des journalistes suisses. «Mais elles sont encore trop lentes», ajoute-t-il. Les pays ambitieux comme les Etats producteurs réfractaires campent sur leurs positions. «Beaucoup de discussions ont lieu pour trouver des solutions», estime M. Wertli.
La question d'un objectif de réduction de la production de plastique, incontournable pour les ONG, n'est pas réglée. Tout comme celle d'une liste de composants à interdire ou d'un mécanisme de financement pour les pays en développement. «Nous devons vraiment progresser pour préparer le terrain aux ministres» qui arriveront pour certains dès mardi pour les derniers jours de discussions.