Boom démographique conséquent
L'Ouest lausannois pourrait atteindre près de 100'000 habitants d'ici 10 ans

Le développement urbain de l'Ouest lausannois va bien finir par ralentir. Mais pas avant une décennie. Entre-temps, plus de 18'000 nouveaux habitants et 19'000 places de travail supplémentaires devraient apparaître dans la région.
Publié: 07.12.2023 à 20:32 heures
Partager
Écouter
Vue sur le chantier du quartier des Cèdres à Chavannes-près-Renens qui prévoit d'accueillir 2'000 habitants.
Photo: Keystone
Blick_Tiffany_Terreaux.png
Tiffany TerreauxJournaliste Blick

Dans l'Ouest lausannois, les discussions sur la densification urbaine sont pour le moins houleuses. Comme l'indique «24 heures», les habitants ont resserré la vis du côté de Crissier et de Saint-Sulpice cet été, où des référendums ont mis fin à deux gros projets de quartiers d'habitation, prévus depuis longtemps.

Les huit communes du district ont été approchées par le grand quotidien vaudois afin de faire un point de situation sur les projets de développement urbain (sur la base des quartiers en chantier et en projet à ce jour). Les prédictions sont les suivantes: d'ici à 10 ans, la région pourrait accueillir quelque 18'000 habitants potentiels et 19'000 places de travail supplémentaires.

En dessous des prédictions

On comprend mieux pourquoi certains appuient sur la pédale douce. Malgré tout, ces chiffres auraient pu être encore plus importants. Comme l'indique le syndic de Crissier, Laurent Bovay, dans les colonnes de nos confrères, les niveaux de densification de cette région sont «en dessous du potentiel fixé par la planification cantonale à travers le PALM (Plan d’agglomération Lausanne-Morges)».

Sans se prononcer pour ou contre cette densification, le syndic constate que la région de l'Ouest lausannois joue un rôle crucial pour l'économie du canton. Les gens arrivent en masse. Il est donc nécessaire, selon lui, de répondre à la demande.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Une pénurie à long terme

Car la demande, ce n'est pas ce qui manque. En dépit du nombre important de chantiers en cours, trouver un appartement dans ce district s'annoncerait toujours ardu. De plus, les loyers restent relativement chers et difficiles à baisser d'après le syndic.

Ce dernier affirme que pour sortir de cet état de pénurie — autrement dit que le taux de logements vacants atteigne 1,5% — il serait nécessaire qu'un quartier de 1'200 habitants soit construit et reste vide.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la