C'est la dernière ligne droite avant le week-end! Alors pour vous accompagner dans ces quelques heures avant un repos bien mérité, Blick, avec l'aide de l'ATS, vous a préparé un florilège d'actus suisses. Qu'est-ce que nous réserve ce vendredi 12 septembre? Réponse:
La Suisse sans défense face aux drones
Selon le ministre suisse de la Défense Martin Pfister, la Suisse ne serait pas capable de repousser un essaim de drones comme celui observé en Pologne, rapportent les titres CH Media. «Pour l’instant, la défense contre de tels drones ne serait possible que dans le cas extrêmement improbable où, lors d’un service militaire, un système de défense aérienne adéquat se trouverait à la bonne place et prêt à intervenir», a dit le conseiller fédéral. Le débat autour de l’incident en Pologne pourrait favoriser l’acquisition du F-35, qui, contrairement au FA-18, est capable de neutraliser ce type de drones. Selon une source proche du gouvernement, le Conseil fédéral devrait examiner vendredi les implications de l’incident polonais pour la Suisse.
Erreur de tir sur la meute du Mont-Tendre, la justice saisie
Une nouvelle erreur de tir sur la meute du Mont-Tendre relance le volet judiciaire de la régulation du loup dans le canton de Vaud, écrit «24 heures». La femelle reproductrice F186 a été abattue par les gardes-faune, dans la nuit du 1er août, lors d’une opération visant le mâle alpha M351 ou, à défaut, deux tiers des louveteaux. L’association Avenir Loup Lynx Jura a déposé une dénonciation pénale contre inconnu. Elle est actuellement examinée par le Ministère public. Selon la Confédération, le tir des parents ne peut être autorisé que dans des cas exceptionnels. Un mois après cette erreur de tir (le 2 septembre), le Canton a obtenu de Berne la régulation de la meute du Mont-Tendre entière. Un louveteau et un loup ont été abattus ces dernières nuits, selon l'Etat.
Blagues sexistes et racistes dénoncées à la caserne de Grolley
A la caserne de Grolley (FR), un sergent a raconté à une dizaine de reprises des blagues sexistes, racistes et antisémites devant une centaine de soldats, avec l’assentiment de son commandant, lors d'un cours de répétition, révèle «Le Temps», repris par Blick. Ces propos, tenus lors de l'appel, ont choqué une partie de la troupe, mais personne n’a osé réagir jusqu’à ce qu’une sergente dénonce la situation le dernier jour. L’affaire est désormais entre les mains de la justice militaire. L’armée rappelle sa politique de tolérance zéro et affirme qu’aucune discrimination n’est admise, précisant que de telles infractions relèvent du droit disciplinaire et pénal militaire. Ce cas survient alors qu’une étude récente révélait que 40% des militaires ont subi des violences sexistes ou sexuelles, et que l’armée a adopté une stratégie de diversité pour atteindre 10% de femmes d’ici 2030.
Plaques d’immatriculation: la concurrence des prisons suisses
De plus en plus de cantons confient la fabrication des plaques d’immatriculation aux établissements pénitentiaires – ou envisagent de le faire –, rapporte la «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ). Ainsi, les Grisons examinent la possibilité de produire les plaques dans la prison de Cazis, a confirmé le porte-parole de l’Office grison de l’exécution des peines. Des démarches similaires existent dans le canton de Lucerne. Cette évolution met en difficulté l’entreprise Plaque Suisse, spécialisée dans ce secteur. Son fondateur, André Seiler, accuse les cantons de fausser la concurrence: ses employés dépendent de leur salaire, alors que les détenus travaillent quasiment gratuitement. Selon lui, Plaque Suisse n’a «aucune chance de survivre à cette concurrence».
Pour lutter contre le blanchiment, Beat Jans veut taxer les banques
Le ministre de la Justice Beat Jans veut faire examiner un nouveau mode de financement du Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent (MROS), actuellement surchargée, rapportent les titres alémaniques de Tamedia. Il est envisagé que les banques et d’autres institutions de la place financière contribuent par des redevances. La demande du Département fédéral de justice et police se trouve déjà sur la table. Le Conseil fédéral devrait se prononcer prochainement – peut-être même dès ce vendredi. Le Contrôle fédéral des finances soutient l’idée. La requête décrit la situation du MROS: le service n’est «plus qu’à peine» en mesure d’accomplir ses missions légales.