A lui seul, Axa enregistre chaque année plus de 3000 déclarations d'accidents dus au gibier, indique mercredi l'assureur dans un communiqué. Ce chiffre a légèrement reculé l'an dernier, probablement en raison de la baisse de trafic liée à la pandémie de coronavirus.
Le montant des dommages s'élève lui à quelque 11 millions de francs par an. Extrapolé à l'échelle de la Suisse, ce chiffre dépasse probablement les 50 millions de francs. La légère augmentation de ce chiffre est notamment due aux pièces de rechange toujours plus coûteuses, précise l'assureur.
Les probabilités de percuter un animal ne sont pas les mêmes dans tous les cantons
Le risque est jusqu'à sept fois plus élevé que dans le reste de la Suisse dans les cantons du Jura, des Grisons, de Fribourg et de Thurgovie, selon la statistique des sinistres d'Axa.
La plupart des collisions ont peu de conséquences pour les occupants du véhicule, même si selon l'Office fédéral des routes (OFROU), 89 personnes ont tout de même été blessées l'an dernier, contre 76 en 2019.
Si le gibier représente un danger quelles que soient l'heure et la saison, il faut toutefois redoubler de vigilance en octobre, novembre et décembre, avertit l'assureur. Lorsque les jours raccourcissent, les animaux sauvages croisent en effet plus souvent la route des automobilistes. Comme il fait sombre le matin et le soir, on aperçoit également le gibier plus tardivement.
(ATS)