Le tournoi de Wimbledon, qui s’est achevé dimanche avec un affrontement très attendu entre Jannik Sinner et Carlos Alcaraz, a une nouvelle fois attiré son lot de stars et de membres de la famille royale britannique. Mais au-delà du spectacle sportif, l’événement s’impose aussi comme une vitrine de luxe et de prestige – à tel point que s’y offrir une place VIP coûte désormais plus cher qu’une voiture de luxe.
Selon une analyse conjointe des profils Marketing Mentor et Business Bulls, les places les plus prisées – les fameux sièges VIP du Centre Court – peuvent coûter plus de 270'000 dollars (environ 215'000 francs suisse). Des tarifs comparables à ceux de certains modèles de Lamborghini.
Le rendez-vous des puissants
Véritable institution du tennis mondial, le Centre Court de Wimbledon est devenu au fil des années un lieu emblématique où se pressent célébrités du cinéma, hommes d’affaires, têtes couronnées et figures politiques. Cette année, les tribunes ont notamment accueilli le prince William, la duchesse Catherine, le prince George et la princesse Charlotte, ainsi que le roi d’Espagne.
Les fameuses places Debenture – achetées sous forme d’obligations ou comme sièges premium valables cinq ans – sont nominatives, rares et hors de portée du commun des mortels. Toutes les places VIP sont d’ailleurs déjà vendues jusqu’en 2030, ce qui signifie qu’il sera impossible, pendant plusieurs années encore, de s’asseoir aux côtés de stars hollywoodiennes ou de membres de la famille royale.
Elégance obligatoire
Wimbledon ne transige pas avec son étiquette. L’élégance est de rigueur, en particulier dans les loges VIP: les femmes ne peuvent pas porter de chapeaux, et le port de la cravate est obligatoire pour les hommes. En 2015, Lewis Hamilton en a d’ailleurs fait les frais: arrivé en retard et sans cravate, le septuple champion du monde de F1 s’est vu refuser l’accès à sa tribune.
Comme le résument les experts de Marketing Mentor et Business Bulls, «Aujourd’hui, Wimbledon est plus qu’un tournoi: c’est une expérience exclusive enracinée dans la tradition».