Une claque à venir?
La France va jouer le coup à fond, par respect pour la Suisse

Ce samedi et pour son dernier match à l'Eurobasket, la Suisse croise la route de l'équipe de France, vice-championnes olympiques (16h30). Beaucoup président une grosse gifle, mais les Tricolores ne font pas preuve d'un excès de confiance.
Publié: 12:47 heures
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Pauline Astier et la France ont été impressionnantes face à la Grèce en deuxième mi-temps.
Photo: AFP
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Matthias DavetJournaliste Blick

Fermez les yeux et retournez en enfance. Imaginez que votre frère, aîné de cinq ans et faisant 15 centimètres de plus que vous, vous propose de faire un match de basket devant la maison, sachant qu'il pratique ce sport depuis son plus jeune âge. C'est la tâche qui attend la Suisse ce samedi face à la France. Les Bleues avaient réalisé une incroyable prestation aux Jeux olympiques de Paris l'année dernière et n'avaient perdu qu'au bout du suspense en finale, face aux États-Unis.

Si ce n'est pas la même équipe qui se présente en Grèce pour cet Eurobasket. Entre blessures et WNBA, ce sont seulement six rescapées de l'épopée olympique qui ont pris l'avion pour le Pirée. La sélection tricolore n'en reste pas moins redoutable, avec deux victoires dans ce tournoi.

Et ce n'est pas parce que c'est «seulement» la Suisse en face que les Françaises vont baisser le rythme. «En abordant ce match avec le plus de respect possible, on prouvera que c'est une belle équipe en face», souligne Jean-Aimé Toupane, sélectionneur des Bleues. Un discours qui va de pair avec celui de sa joueuse, Pauline Astier. «On va jouer à fond ce match et respecter notre adversaire, appuie la future arrière de Prague. On aura le même état d'esprit que lors des autres rencontres.» Au vu de la prestation face au pays hôte jeudi, la Suisse est prévenue: la tempête risque de débarquer sur le port du Pirée.

«Tout peut arriver»

Pour les Bleues, cette rencontre sera également l'occasion de continuer à se jauger dans cet Eurobasket. «On va continuer à travailler avec cette volonté de toujours progresser au fil de la compétition», prévient Jean-Aimé Toupane. À nouveau, sa protégée Pauline Astier abonde dans son sens, parlant d'une envie de «monter crescendo» et ce, «peu importe l'adversaire».

Chose est sûre: la France a bien préparé son duel face à la Suisse. «C'est une équipe qui a beaucoup de mouvements et qui joue beaucoup sans ballon, récite la No 98. Elles ont de bonnes shooteuses et ça va aussi être un challenge pour nous. Il faudra être prêtes car elles voudront tirer en première intention.» Pour cela, le sélectionneur a fait «quelques ajustements» en vue de l'affrontement, face à une Suisse «qui n'est pas là par hasard. François (ndlr: Gomez, son homologue) fait du bon boulot.»

«Dans un match, tout peut arriver», ose Pauline Astier. Mais à moins d'une intervention divine, la Suisse va rentrer à la maison avec trois défaites dans ce championnat d'Europe. La vraie question est de savoir avec combien de points d'écart face à la France.

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