Monsieur Baschera, vous souvenez-vous de votre première recharge de voiture électrique ?
Oui, cela remonte à quatre ou cinq ans. Mon témoin de mariage a été le premier, dans mon entourage, à conduire une voiture électrique, une Tesla S. Il avait une borne murale et m’a montré comment cela fonctionnait. C’était à peu près aussi simple que de charger un smartphone.
Pourtant, beaucoup associent encore la recharge à quelque chose de «compliqué», surtout sur les bornes publiques.
Oui, certaines personnes qui n’ont jamais rechargé une voiture ont des appréhensions. Elles n’ont pas d’expérience et imaginent que c’est extrêmement compliqué. Cela tient peut-être aussi au fait que la technologie était instable à ses débuts. Mais elle a beaucoup évolué et est devenue beaucoup plus simple et conviviale. La grande majorité des sessions de recharge se déroule sans problème. Et le système continuera à se simplifier.
Comment pouvez-vous, en tant que fournisseur, contribuer à réduire cette réticence?
En facilitant au maximum l’accès à la recharge pour les conductrices et conducteurs de véhicules électriques. La clientèle veut savoir où se trouvent les bornes disponibles, combien coûte la recharge et comment cela fonctionne. Tout cela est très facile grâce à l’application Swisscharge. En outre, nous veillons à ce que les bornes soient stables et fonctionnent. Nous investissons beaucoup pour rendre l’expérience aussi simple et transparente que possible. Nous voulons que les clientes et clients se sentent bien accompagnés lorsqu’ils passent à l’électrique.
Certains trouvent encore que la recharge prend trop de temps. Quand sera-t-elle aussi rapide que faire le plein?
Je ne suis pas certain que la recharge devienne un jour équivalente à un plein. Pourquoi? Parce que recharger est différent de faire le plein. La recharge s’effectue en cycles bien plus courts: on branche souvent brièvement, pour un quart d’heure, plutôt que d’attendre d’être presque à plat pour faire un plein complet. Cela n’arrive, en général, que pendant les trajets de vacances. Mais il faut aussi souligner qu’avec les derniers modèles électriques dotés de la technologie 800 volts, on peut charger environ 300 kilomètres en à peine 15 minutes. Ce n’est pas une durée excessive. Et après 300 kilomètres de route, j’ai aussi envie d’aller aux toilettes ou de boire un café. Ce qui compte surtout, c’est qu’il existe différents scénarios de recharge, qui s’adaptent à notre quotidien. C’est pourquoi différents types de bornes sont installés à divers endroits.
La borne de recharge adaptée à chaque lieu: un véhicule neuf sur quatre en Suisse roule à l’électrique. Dans dix ans, ce sera plus de 90%. Qui veut anticiper l’avenir mise dès maintenant sur les solutions flexibles d’Energie 360°. Ensemble, Energie 360°, Gofast et Swisscharge forment un groupe de mobilité unique en Suisse, couvrant toute la chaîne de valeur de la mobilité durable: du conseil à des solutions de recharge évolutives pour tous types de sites. Le groupe conseille, planifie, installe et exploite ensuite les bornes de recharge.
La borne de recharge adaptée à chaque lieu: un véhicule neuf sur quatre en Suisse roule à l’électrique. Dans dix ans, ce sera plus de 90%. Qui veut anticiper l’avenir mise dès maintenant sur les solutions flexibles d’Energie 360°. Ensemble, Energie 360°, Gofast et Swisscharge forment un groupe de mobilité unique en Suisse, couvrant toute la chaîne de valeur de la mobilité durable: du conseil à des solutions de recharge évolutives pour tous types de sites. Le groupe conseille, planifie, installe et exploite ensuite les bornes de recharge.
C'est à dire?
Il existe en principe trois scénarios de recharge. Nous estimons qu’environ trois quarts des recharges relèvent de ce que l’on appelle la recharge lente, par exemple à domicile ou sur le lieu de travail, via une borne murale. Le quart restant se divise en deux: une moitié concerne la recharge rapide, notamment sur les aires d’autoroute et dans les stations Gofast chez Aldi ou McDonald’s, avec lesquels nous avons des partenariats. L’autre moitié a lieu dans les centres commerciaux, secteur dans lequel nous collaborons avec Coop. Là, les véhicules sont rechargés pendant les courses, soit en une à une heure et demie environ. Ce sont les trois scénarios principaux.
Comment intervenez-vous en tant qu’entreprise?
En sélectionnant les partenaires appropriés pour chacun de ces trois groupes de besoins, et en développant et améliorant en continu l’infrastructure de recharge avec eux. Notre vision est de faire de l’électromobilité la forme de mobilité la plus prisée en Suisse, à côté du vélo et des transports publics. Ceci grâce à nos trois piliers: Energie 360°, Swisscharge et Gofast. Avec Energie 360°, nous construisons principalement des bornes privées dans des immeubles ainsi que des stations dites de destination, comme dans les centres commerciaux. Gofast couvre les bornes de recharge rapide. Et Swisscharge gère le plus grand réseau de recharge de Suisse pour les conductrices et conducteurs de voitures électriques et offre également des services à d’autres opérateurs de bornes, en assurant par exemple la reconnaissance des clientes et clients et la facturation. Nous couvrons tous les besoins en matière d’électromobilité.
Quelle est votre stratégie?
Avec notre groupe de mobilité Energie 360°, nous sommes le principal fournisseur indépendant de bornes de recharge en Suisse. Actuellement, environ 200’000 conductrices et conducteurs suisses utilisent nos cartes ou notre application de recharge, ce qui nous confère une part de marché d’environ 70%, faisant de nous le numéro un. Il en va de même pour Gofast dans le domaine de la recharge rapide. Nous allons de plus en plus agir en tant que groupe et mettre en avant la force de nos différentes entités. Cela nous permet de jouer un rôle de leader technique, pour rendre la recharge encore plus simple, transparente et pratique pour nos clientes et clients. Nous voulons également faire progresser l’électromobilité en Suisse dans son ensemble, afin de réussir ensemble la transition vers une mobilité moins émettrice de CO2.
Il existe aussi des défis politiques. Par exemple, beaucoup de locataires n’ont pas accès à une borne privée.
Dans notre rôle de groupe leader, nous sommes également actifs sur le plan politique. Nous soutenons par exemple le droit à la recharge à domicile et nous positionnons clairement en faveur de celui-ci. La plupart des personnes en Suisse vivent dans des logements locatifs, et il sera essentiel que tout le monde puisse recharger là où il habite. C’est un obstacle que nous devons lever. À cet effet, nous nouons des partenariats avec de grands propriétaires immobiliers actifs à l’échelle nationale. Nous accompagnons également la clientèle industrielle et des entreprises afin qu’ils puissent offrir à leurs collaboratrices et collaborateurs la possibilité de recharger leurs véhicules sur le lieu de travail. Car il faut aussi penser à cela: où se trouvent de nombreux véhicules en journée? Sur le lieu de travail. Il faut donc y installer l’infrastructure adéquate.
L’électromobilité a récemment subi un revers en Suisse: sa croissance a ralenti. Quelle est votre analyse pour l’avenir?
Nous pensons que le secteur se redressera cette année après la baisse de 2024. Nous observons un développement positif au premier trimestre. Pour l’avenir, nous anticipons une évolution du marché en forme de courbe en S. On le constate aussi sur d’autres marchés, comme en Norvège et en Suède. La date déterminante est celle de la fin des moteurs thermiques, fixée actuellement à 2035 en raison des normes de CO2. Si elle est maintenue, nous pensons que le marché décollera véritablement en 2027. En 2031 ou 2032, la part des véhicules électriques devrait dépasser les 90%, avant que les 10% restants ne basculent plus lentement par la suite.
Revenons à votre expérience personnelle: qu’est-il advenu après votre première recharge il y a cinq ans ?
Je ne suis passé à la voiture électrique que récemment, à l’occasion de mon changement professionnel dans ce secteur. Mais comme beaucoup de personnes qui ont franchi le pas, je peux dire ceci: une fois qu’on a conduit une voiture électrique, on en devient adepte et on ne veut plus jamais revenir en arrière.
Cet article a été réalisé par le Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière rédactionnelle et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
Contact: E-mail à Brand Studio
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