Tadej Pogacar assomme le Tour
Il n'y a pas eu du miracle sur les hauteurs de Lourdes

Tadej Pogacar a fait exploser ses concurrents lors de la 12e étape du Tour de France en réalisant un sacré numéro lors de la montée vers Hautacam. Le Slovène a ainsi repris le maillot jaune et creusé un sérieux écart.
Publié: 17:46 heures
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Dernière mise à jour: 17:47 heures
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Tadej Pogacar va reprendre le maillot jaune.
Photo: AFP
Blick Sport

La première grande étape de montagne a vu Tadej Pogacar réaliser un numéro exceptionnel. Le Slovène, intouchable depuis le début de la saison, a attaqué au pied de la dernière ascension et a creusé d'importants écarts. Maillot jaune au matin de cette douzième étape, Ben Healy avait lâché lors d'une des premières difficultés de la journée. Il s'agit de la troisième victoire d'étape du Slovène depuis le début de cette Grande Boucle. 

Avant cette étape entre Auch et Hautacam, Tadej Pogacar possédait pile une minute d'avance sur le Belge Remco Evenepoel et 1'17'' sur le Danois Jonas Vingegaard. Ce dernier a été le dernier à résister à la puissance du champion du monde en titre. Mais au final, il a été contraint de lâcher l'affaire. L'écart en ce jeudi devrait désormais se situer à plus de trois minutes. Evenepoel, lui, sera probablement déjà au-delà des quatre minutes.

Contre-la-montre vendredi

Vendredi, le peloton va vivre une nouvelle étape cruciale pour le classement général. La 13e journée de compétition de ce Tour de France entre Loudenvielle et l'altiport de Peyragudes propose un contre-la-montre atypique. Long de seulement 10,9 km à peine, mais dont les huit derniers sont entièrement en montée, l'étape a été créée sur mesure pour Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard.

Autant le premier chrono lors de la cinquième étape, remporté par Remco Evenepoel à Caen, avait été plat, autant celui des Pyrénées est terriblement raide. «C'est complètement différent. Il y a trois kilomètres vallonnés, pas vraiment en col, mais derrière, il y a les huit kilomètres de montée à 7,9% de moyenne pour finir avec cette fameuse dernière rampe qui est abominable», explique Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours.

Reste désormais à savoir comment les concurrents de Tadej Pogacar auront digéré cette désillusion sur les hauts de Lourdes où, décidément, il n'y a pas eu de miracle pour les adversaires du Slovène.

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