Les Suissesses presque à domicile
«Sur le trou No 5, c'est difficile de ne pas regarder la vue»

À Evian, les deux golfeuses romandes Morgane Métraux et Albane Valenzuela jouent proche de leur maison. Et surtout, dans un paysage paradisiaque.
Publié: 12.07.2025 à 20:33 heures
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Morgane Métraux et les golfeuses ont joué dans un cadre paradisiaque.
Photo: Getty Images
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Matthias DavetJournaliste Blick

Le cadre est magnifique. L'enjeu sportif est extrêmement important. Ce n'est donc pas un hasard que certaines stars, à l'image du pilote de Formule 1 chez Williams Alex Albon, ont décidé de se rendre sur les bords du Léman pour observer le Amundi Evian Championship, l'un des cinq tournois majeurs du circuit féminin.

Pour les deux Romandes présentes, c'est également de jouer à la maison ou presque. Tandis que le Genève d'Albane Valenzuela n'est qu'à une heure de voiture de la cité thermale, les proches de Morgane Métraux vivant à Lausanne ou dans les alentours ont 35 minutes de bateau pour rejoindre l'autre côté du Léman. Sur le plan sportif, cela ne s'est pas très bien passé sur le parcours français. Tant Albane Valenzuela (+3) que Morgane Métraux (+9) n'ont pas passé le cut, tout comme la dernière Suissesse engagée, Chiara Tamburlini (+9).

Forcément, les deux jeunes femmes étaient déçues après leur prestation. Surtout que celle-ci a été réalisée devant les proches. «Quand j'ai des gens qui viennent, ça me donne encore plus envie de bien faire», avoue la Vaudoise. Problème? Quand ça ne veut pas, il y a de la frustration. «Après, je le fais surtout pour moi et ce sont des déceptions personnelles», ajoute-t-elle.

Si sur le parcours, Morgane Métraux a eu le droit au soutien de ses parents ainsi que d'amis, Albane Valenzuela a vu sa maman, son compagnon ainsi qu'un ami ce vendredi pour l'encourager. «J'ai plein d'amis qui peuvent venir et on se sent presque à la maison, avoue-t-elle. Et j'aime toujours jouer ici.»

Pendant l'entraînement

En plus des proches, toutes les golfeuses ont une autre distraction assez importante à Evian: un paysage à couper le souffle sur le Léman ainsi que la Riviera vaudoise. «Oui, on regarde un peu mais on est vraiment à fond dedans et on est là pour travailler», tempère Albane Valenzuela.

De son côté, Morgane Métraux a un moment plus problématique pour sa concentration: «Quand on est sur le trou No 5, c'est dur de ne pas regarder, sourit-elle. On joue durant 5 heures et on a le droit de parfois regarder à gauche et à droite, même si la plupart du temps, on reste concentrées.» Et même si la Vaudoise connaît très bien la région, elle sait que l'entraînement durant la semaine a aussi été le bon moment pour observer l'autre bout du Léman.

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