Le doublé médaillé mondial sur 200 m a été contrôlé positif l'an dernier à une substance interdite. Saisi par l'Agence mondiale antidopage et World Athletics, le TAS a invalidé la décision prise en juin 2024 par un tribunal d'arbitrage américain, qui avait blanchi l'athlète en accréditant la thèse de la contamination alimentaire.
Médaillé de bronze des Mondiaux 2022 puis d'argent des Mondiaux 2023, le sprinter de 21 ans avait été testé positif le 26 mars 2024 à l'épitrenbolone, un stéroïde anabolisant, lors d'un contrôle réalisé hors compétition.
Il avait été provisoirement suspendu du 12 avril au 19 juin 2024 - période déduite de sa sanction de quatre ans, précise le TAS -, avant d'invoquer avec succès une contamination involontaire en consommant de la viande de bœuf.
4e aux JO des Paris
Grand espoir de l'athlétisme américain, Knighton avait pu disputer les JO de Paris, prenant la 4e place du 200 m, avant que le gendarme mondial de l'antidopage et World Athletics ne fassent appel en réclamant une suspension de quatre ans.
Après l'audience à Lausanne les 23 et 24 juin dernier, les arbitres du TAS ont estimé «qu'il n'y avait aucune preuve» établissant que «la queue de boeuf importée aux États-Unis serait susceptible de contenir des résidus de trenbolone au niveau requis» pour provoquer un contrôle positif, selon le communiqué de la juridiction.
Le sprinter, qui n'était pas parvenu à se qualifier pour les Mondiaux de Tokyo, est également «disqualifié rétroactivement du 26 mars 2024 au 12 avril 2024», précise le TAS.