La Turquie, deuxième adversaire
«Face à la Suisse, on sera prêts à combattre»

La Suisse n'a pas le temps de tergiverser. Moins de 24 heures après la défaite face à la Grèce, la troupe de François Gomez affronte la Turquie à l'Eurobasket. Un adversaire encore plus redoutable.
Publié: 13:18 heures
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Le coach de la Turquie Ekrem Memnun se méfie de la Suisse.
Photo: keystone-sda.ch
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Matthias DavetJournaliste Blick

François Gomez avait prévenu: le calendrier de l'équipe de Suisse dans cet Eurobasket était fait de manière que chaque match soit plus difficile que le précédent. «Face à la Grèce, on a eu la pluie. Face à la Turquie, c'est la grêle qui va tomber. Et samedi contre la France, ce sera le tsunami.» Les gouttes helléniques ont quand même été violentes par moment pour la Nati, qui a pris l'eau dans le 2e quart-temps.

Sauf que cela ne sert plus à rien de s'apitoyer sur son sort. Moins de 24 heures après son premier match, les Suissesses vont en disputer un deuxième, face à la Turquie. Une sélection au croissant et à l'étoile qui a vécu un scénario cruel pour son entrée en lice. Malgré un avantage durant 31 des 40 minutes, les Turques ont crevé au poteau et se sont inclinées de deux points face à la France.

La Turquie veut rester au Pirée

En conférence de presse après cette rencontre, ce n'est pourtant pas une joueuse et un coach abattus qui se sont présentés. «Je suis fière de mon équipe, a lancé d'emblée Olcay Cakir. On a fait une grosse progression et on a montré à tout le monde qu'on va être là pour un moment.» La Suisse est prévenue: la Turquie veut encore être au Pirée la semaine prochaine, pour la phase finale de ce championnat d'Europe.

De plus, le discours du sélectionneur Ekrem Memnun est clair après le coup du sort face à la France: «On ne peut pas laisser une défaite être autre chose qu'une défaite. On va se parler, se soigner et demain est un autre jour.» Il ne faudra donc pas compter sur des joueuses turques touchées par la défaite contre les vice-championnes olympiques.

«Il faut rester humble»

Et la Suisse dans tout ça? «Chaque équipe qui est ici le mérite, et est dangereuse, répond le coach turc. Les Suissesses ont prouvé qu'elles pouvaient gagner des matches et, de notre côté, il faut rester humble. On sera en tout cas prêts à tout donner et à nous battre.»

Sauf qu'Eléa Jacquot et ses coéquipières également: «On fera tout pour les battre, prévient la Fribourgeoise. On sait que ça va être compliqué, surtout à l'intérieur, mais on fera tout ce qu'on peut car c'est dans l'ADN de notre équipe.» À voir si l'envie suffira face à une Turquie qui, malgré la défaite, a fait excellente impression.

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