Le monde de l’équitation est secoué par un scandale de dopage. la jockey suisse Sibylle Vogt (30 ans) a été suspendue six mois par la fédération française. Lors d’un contrôle de routine mené le 28 mars à Compiègne (France), les autorités antidopage ont détecté de la cocaïne chez l’Argovienne. Tant l’échantillon A que l’échantillon B se sont révélés positifs. En conséquence, elle a été immédiatement interdite de compétition en France.
L’argument avancé par Vogt lors de l’audience fait désormais les gros titres. Elle affirme que les résultats positifs seraient dus à un rapport sexuel qu’elle aurait eu la veille du contrôle avec une personne ayant consommé de la cocaïne. Son partenaire a d’ailleurs confirmé avoir pris cette drogue.
Le jugement indique: «L’analyse de l’échantillon biologique a révélé la présence d’une substance classée comme stupéfiant ainsi que de ses métabolites. Ce fait n’est pas contesté et a été expliqué par la jockey au regard de sa vie privée». Vogt a reconnu les faits au cours de l’audience et a évoqué un manque de prudence lors du rapport sexuel. Cela n’a toutefois pas eu d’impact sur la sanction.
Relations sexuelles ou simples baisers – Vogt n’est pas la seule à avancer cette explication.
Vogt est déjà la deuxième sportive cette année à justifier un résultat positif par une relation sexuelle. En début d’année, on a en effet appris que la triathlète Imogen Simmonds (32 ans) avait été contrôlée positive en décembre dernier à une substance apparentée aux stéroïdes, le ligandrol. Cette dernière a expliqué ce résultat par une intimité avec son partenaire la veille et le lendemain du test. Ce dernier aurait pris du ligandrol à cette période pour améliorer sa morphologie. Un test capillaire supplémentaire s’est révélé négatif chez Simmonds, mais positif chez son compagnon. La triathlète a fait appel de sa suspension provisoire.
Plus récemment, le Tribunal arbitral du sport a acquitté l’escrimeuse française Ysaora Thibus (33 ans), estimant crédible sa version selon laquelle des traces d’ostarine, un anabolisant, auraient été transmises par un baiser.
Le tennisman français Richard Gasquet (39 ans) avait, lui aussi, fait parler de lui avec une explication similaire. Il avait été contrôlé positif à la cocaïne, qu’il aurait absorbée en embrassant une certaine Pamela dans une boîte de nuit. Le juge l’avait finalement cru et réduit sa suspension d’un an à deux mois et demi.