La Suisse largement battue
«Les filles n'ont jamais lâché face à la France»

Pour son dernier match dans cet Eurobasket 2025, la Suisse n’a logiquement pas fait le poids face à la France (111-37). Même si quelques larmes ont coulé après la rencontre, les Suissesses étaient fières de leur parcours dans ce tournoi.
Publié: 08:10 heures
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La Suisse a pris une lourde claque face à la France.
Photo: keystone-sda.ch
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Matthias DavetJournaliste Blick

François Gomez présidait la grêle et le tsunami face à l’équipe de France. N’était-ce finalement pas pire que cela? «Non, parce qu’on est encore vivants», souriait le sélectionneur de l’équipe de Suisse après la claque subie face aux Bleues (111-37). Un coach très fier de ses joueuses malgré le score: «Je suis admiratif de voir des gens être autant dans le dur et d’avoir des comportements autant exceptionnels. Elles n’ont rien lâché et c’est ce qu’il faut souligner.» Des mots touchants de la part de celui qui a repris les rênes de la sélection en pleine campagne de qualifications.

Là, la marche était simplement trop haute. «On a tout simplement joué les vice-championnes olympiques, résumait Nancy Fora après la rencontre. Physiquement, c’était très dur mais c’était une belle expérience.» Honnête, la Tessinoise savait que ce serait aussi compliqué. «J’avais même peur qu’on ne marque pas 37 points», avoue-t-elle. Sur cet aspect, François Gomez va dans un autre sens que sa joueuse à Tarbes. «Je ne remets pas en question le fait qu’on encaisse 110 points, admet-il. Par contre, on aurait pu mettre quelques paniers de plus. Sans la pression, on aurait pu inscrire 50 points.» Mais la France en a décidé autrement.

«On a voulu se rebeller»

Tout a été compliqué pour la Suisse dans cette rencontre. Les Françaises évoluent clairement dans un autre monde. «Je pense que c’est la meilleure équipe d’Europe actuellement mais ça fait quand même très mal, souffle Evita Herminjard, capitaine désemparée. À ce niveau, tout est difficile, même de marquer un panier.» Preuve en est: il a fallu attendre le milieu du troisième quart pour voir la Suisse inscrire son premier trois points.

Éclaircie il y a quand même eu, juste après la mi-temps, avec huit points tombés très rapidement. «Ça nous a fait mal de voir 60 points d’écart à la mi-temps, appuie la capitaine. On a voulu se rebeller et on a montré notre caractère.» Pendant quelques instants. «Et après on a à nouveau pris l’eau», ajoute François Gomez.

Cette défaite cinglante reste toutefois un bon apprentissage pour cette jeune équipe de Suisse, qui va continuer de grandir. Quant à la France? «J’espère qu’on a perdu contre les futures championnes d’Europe», sourit, quand même patriote dans l’âme, François Gomez.

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