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Marlen Reusser a bien fêté son titre: «Je ne suis plus aussi saine d'esprit»

Après son triomphe en contre-la-montre aux Championnats du monde, la cycliste Marlen Reusser parle de la fête qui a suivi et de son état d'esprit. Malgré la tension et le manque de sommeil, elle reste concentrée sur les courses à venir.
Publié: 08:22 heures
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Du prosecco pour Marlen Reusser! La Bernoise a profité de la soirée après sa victoire au contre-la-montre aux Championnats du monde de Kigali.
Photo: Swiss Cycling
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Mathias Germann

Marlen Reusser est championne du monde! Après son titre en contre-la-monde au Rwanda, la Bernoise se confie à Blick sur les heures de fête qui ont suivi cette performance.

Marlen Reusser, avez-vous la gueule de bois?
Pas tant que ça. Je n’ai pas trop bu.

Hier, vous aviez annoncé en souriant que vous alliez boire pour évacuer toute la tension…
J’aime faire la fête. Mais j’ai aussi remarqué que si je buvais trop, cela me fait complètement sortir de mes gonds. C’est pourquoi j’ai laissé tomber.

Comment avez-vous dormi?
Comme les jours précédents, pas très bien. Honnêtement, j’en suis encore toute retournée. Avant le contre-la-montre, j’étais très tendue, et pendant la course aussi, bien sûr. Je crois que je ne suis plus très saine d’esprit (rires). Je pense que je dois d’abord bien me reposer.

Mais ce mercredi, il y a déjà le contre-la-montre par équipe mixte!
C’est là que le bât blesse. J’aimerais bien me reposer, mais en même temps je suis très motivée pour faire une belle course avec notre super équipe. Je vais simplement essayer de me reposer aujourd’hui (ndlr: lundi). Ensuite, je me concentrerai à nouveau sur la suite.

Vous avez également des ambitions pour la course sur route de samedi, n’est-ce pas?
Nos chances, en tant qu’équipe suisse, ne sont pas mauvaises. Cela restera certainement passionnant.

Revenons à votre titre sur le contre-la-montre. Vous avez expliqué que vous ne vouliez pas recevoir de temps intermédiaires par radio. Pourquoi?
Je ne voulais pas me laisser distraire. Cela fait partie de l’art de cette discipline de bien gérer sa course. Comme d’autres coureuses, j’ai souvent échoué dans ce domaine par le passé. Quand tu es devant, tu peux te croire faussement en sécurité et ne pas rouler à fond.

Ce qui est frappant, c’est que dans les derniers kilomètres, alors que la montée vers l’arrivée se faisait notamment sur des pavés, vous avez déclassé tout le monde…
On savait que la course se déciderait à cet endroit. Même 30 secondes d’avance au pied de la montée finale n’auraient servi à rien si je m’étais écroulée après. J’ai simplement essayé de faire de mon mieux de A à Z, c’est-à-dire du départ jusqu’à la fin. Ce n’était visiblement pas une mauvaise stratégie (elle sourit).

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