Deux personnes ont été tuées vendredi au Japon lors d’attaques attribuées à des ours, ont annoncé samedi la police et les médias locaux. Ces incidents surviennent alors que la population de plantigrades est en forte hausse et que certains s’aventurent jusque dans les zones habitées.
Une cueilleuse de champignons a été retrouvée morte dans une forêt de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est de l'île d'Honshu et une autre est portée disparue, a indiqué la police. La police n'a pas formellement confirmé les causes de la mort de la septuagénaire, mais, selon des médias locaux, elle a été alertée par d'autres cueilleurs de champignons qui ont signalé une attaque d'ours.
De plus en plus d'ours
Une attaque distincte, elle aussi attribuée à un ours, a coûté la vie à un homme de 78 ans dans la préfecture de Nagano au nord-ouest de Tokyo, selon le quotidien national Asahi Shimbun. De plus en plus d'ours sauvages ont été observés au Japon ces dernières années, pour des raisons liées au changement climatique et au déclin de la population.
Le mois dernier, le Japon a assoupli les règles sur les armes à feu de façon à faciliter leur emploi par les chasseurs dans les zones urbaines suite à une augmentation des attaques d'ours. Selon la radiotélévision publique NHK, les attaques d'ours ont fait cinq morts et 64 blessés entre avril et août cette année.
Précédemment, selon les données gouvernementales, les ours avaient attaqué 85 personnes lors de l'année se terminant en mars 2025, faisant trois morts. L'année précédente, il y avait eu 219 attaques et six décès.