Arrêté à Los Angeles
Un Iranien aurait exporté du matériel interdit vers l'Iran aux USA

Un Iranien de 66 ans a été arrêté à Los Angeles, soupçonné d'avoir exporté illégalement du matériel électronique sophistiqué vers l'Iran. Bahram Mohammad Ostovari aurait utilisé des sociétés écrans pour contourner les sanctions américaines.
Publié: 12:55 heures
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Un Iranien de 66 ans a été arrêté à Los Angeles, soupçonné d'avoir exporté illégalement du matériel électronique sophistiqué. (Image d'illustration)
Photo: KEYSTONE
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AFP Agence France-Presse

Le ministère américain de la Justice a annoncé vendredi avoir arrêté un homme iranien soupçonné d'envoyer des équipements électroniques sophistiqués vers l'Iran, en violation des sanctions contre la république islamique.

Bahram Mohammad Ostovari, 66 ans, a été arrêté jeudi après-midi à son arrivée à l'aéroport international de Los Angeles. Il est accusé d'avoir exporté illégalement des équipements de signalisation ferroviaire et de télécommunications vers l'Iran.

Selon l'acte d'accusation, Bahram Mohammad Ostovari est le fondateur et PDG d'une société d'ingénierie basée à Téhéran et qui fournit le gouvernement iranien, y compris pour des projets de la compagnie nationale des chemins de fer de la république islamique d'Iran.

Entre mai 2018 et juillet 2025, Bahram Mohammad Ostovari aurait obtenu et expédié des processeurs informatiques sophistiqués, des équipements de signalisation ferroviaire et d'autres équipements électroniques à son entreprise iranienne. Pour y parvenir, il aurait utilisé deux sociétés écrans qu'il dirigeait aux Emirats arabes unis comme intermédiaires afin de dissimuler la véritable destination des équipements aux fournisseurs américains.

L'acte d'accusation affirme que Bahram Mohammad Ostovari a continué ces exportations illégales même après être devenu résident permanent aux États-Unis en mai 2020 et alors qu'il était conscient des sanctions américaines contre l'Iran, les mentionnant dans des e-mails à ses complices. S'il est reconnu coupable des quatre chefs d'accusation qui pèsent sur lui, Bahram Mohammad Ostovari encourt une peine maximale de 20 ans de prison pour chacun d'entre eux.

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