Trump les avait fait expulser
Le Venezuela prend la défense de ses 252 ressortissants enfermés au Salvador

Le Venezuela conteste l'appartenance de 252 de ses ressortissants au gang Tren de Aragua, contrairement aux affirmations des Etats-Unis. Rapatriés du Salvador après quatre mois de détention, seuls 20 auraient un casier judiciaire selon Caracas.
Publié: 04:29 heures
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Dernière mise à jour: 05:36 heures
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Les détenus avaient été libérés au mois de juillet et avaient été rapatriés au Venezuela.
Photo: AFP
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ATS Agence télégraphique suisse

Le gouvernement du Venezuela a affirmé lundi qu'aucun des 252 Vénézuéliens enfermés quatre mois dans une prison de haute sécurité au Salvador n'appartenaient au gang du Tren de Aragua. C'est ce qu'avait pourtant affirmé les Etats-Unis lors de leur expulsion du pays.

Incarcérés au centre de confinement du terrorisme (CECOT) au Salvador, les 252 Vénézuéliens avaient été rapatriés le 18 juillet dans le cadre d'un accord entre Washington et Caracas. En échange, dix citoyens et résidents américains détenus au Venezuela avaient été libérés.

«Tortures dénoncées»

Le Venezuela avait alors dénoncé les «tortures» infligées à ses ressortissants qui n'ont à aucun moment pu parler à un avocat ou à un membre de leur famille. «Ils nous ont dit qu'ils étaient tous du Tren de Aragua. Mensonges, gros mensonges», a déclaré le ministre de l'intérieur Diosdado Cabello. Selon lui, seuls 20 d'entre eux avaient un casier judiciaire, dont sept pour des infractions graves, et «aucun n'était lié au Tren de Aragua».

Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis de l'étranger rarement utilisée, les Etats-Unis avaient expulsé en mars, sans procès, ces 252 Vénézuéliens. Ces derniers étaient accusés d'appartenir au Tren de Aragua, un gang criminel que Washington qualifie d'"organisation terroriste».

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