Selon une ONG
En Syrie, des affrontements dans une ville à majorité druze font 37 morts

Des affrontements entre tribus bédouines et combattants locaux dans la ville à majorité druze de Soueïda, dans le sud de la Syrie, ont fait au moins 37 morts, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Publié: 13.07.2025 à 21:29 heures
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Dernière mise à jour: 01:42 heures
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Après la chute de Bachar al-Assad, des inquiétudes ont émergé quant au sort des minorités sous les nouvelles autorités islamistes.
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AFP Agence France-Presse

37 personnes ont été tuées dans la ville druze de Soueïda, dans le sud de la Syrie, lors de violents heurts opposant des tribus bédouines à des groupes armés locaux, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) dimanche.

Les autorités ont dépêché des renforts pour tenter d'apaiser la situation. Il s'agit des premiers affrontements meurtriers entre les deux communautés depuis les violences d'avril et mai, qui avaient opposé les forces de sécurité syriennes à des combattants druzes et fait plusieurs dizaines de morts.

Selon l'OSDH, au moins 37 personnes ont été tuées, dont 27 Druzes, y compris deux enfants, et dix Bédouins. Cette ONG avait fait état auparavant de 40 blessés.

Les habitants appelés à «faire preuve de retenue»

Citant des sources médicales, le site d'information Sweida 24 avait fait état «d'affrontements armés et d'échanges de tirs d'obus dans le quartier de Maqus, à l'est de la ville». L'autoroute reliant Damas à Soueïda a été fermée en raison des violences, selon ce média.

Un responsable gouvernemental syrien, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a indiqué à l'AFP que les autorités avaient envoyé des forces sur place pour désamorcer les tensions. Le gouverneur de Soueïda, Moustapha al-Bakur, a appelé les habitants à «faire preuve de retenue».

Avec quelque 700'000 habitants, la province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays. Les tensions entre factions druzes et bédouines y sont anciennes et des violences éclatent sporadiquement entre les deux groupes.

Après la chute du président Bachar al-Assad en décembre, des inquiétudes ont émergé quant au sort des minorités sous les nouvelles autorités islamistes.

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