En mai, le président américain Donald Trump a assuré, après avoir rencontré le dirigeant syrien, que celui-ci était disposé à accéder à sa demande d'une normalisation avec Israël, avec qui la Syrie est officiellement en guerre depuis 1948.
«Une rencontre a eu lieu entre un responsable syrien et un responsable israélien en marge de la visite d'Al-Chareh à Bakou», a déclaré la source diplomatique qui a requis l'anonymat en raison de la sensibilité de la question.
Syrie occupée
Les discussions porteront sur «la récente présence militaire israélienne en Syrie», avait indiqué plus tôt cette source en référence aux zones dans lesquelles Israël a déployé ses troupes depuis la chute du président syrien, Bachar al-Assad, en décembre.
La source diplomatique n'a pas dévoilé l'identité des deux responsables et Israël et la Syrie n'ont pas réagi officiellement dans l'immédiat.
Après la prise de pouvoir d'une coalition de groupes islamistes à Damas en décembre, mettant fin à une guerre dévastatrice de 13 ans, Ahmad al-Chareh a assuré que la Syrie ne souhaitait pas entrer en conflit avec ses voisins. Et début juillet, la Syrie s'est déclarée prête à coopérer avec les Etats-Unis pour revenir à un accord de sécurité avec Israël datant de 1974.
Depuis décembre, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie et a déployé ses forces dans la zone tampon démilitarisée du Golan, en violation de cet accord, selon l'ONU.
Damas n'a pas répliqué et a reconnu avoir mené des pourparlers indirects avec Israël en vue de réduire les tensions avec son voisin.