Un tremblement de terre de magnitude 6,1 a secoué une partie de la Grèce dans la nuit de mardi à mercredi. Selon l'institut américain United States Geological Survey, le séisme s'est produit à 1h51, heure locale (0h51, heure suisse) au sud de l'île grecque de Kasos. Aucun dégât ni blessé n'a été signalé à ce jour.
Les autorités grecques ont émis une alerte au tsunami dans le périmètre l'île de Kasos. L'épicentre se trouvait à une profondeur de 78,4 kilomètres, à environ 15 kilomètres de la Fry, principale ville de l'île.
Kasos se situe au nord de la Crète, une île grecque très prisée des vacanciers. Le séisme aurait été ressenti jusqu'en en Égypte, en Syrie et en Israël.
Une touriste suisse subit le séisme
Nadja Diethelm, une Suissesse originaire de Saint-Gall, est actuellement en vacances en Crète avec son compagnon. Tous deux ont directement ressenti le séisme. «Je dormais et mon compagnon m'a réveillée peu avant deux heures du matin», raconte la Suissesse à Blick.
Au début, elle n'a pas du tout réalisé ce qui se passait. «Mon compagnon m'a demandé: 'Tu ne sens pas comme ça secoue?' et je l'ai senti», raconte la vacancière. «J'ai eu une drôle de sensation. J'ai aussi reçu un message d'urgence sur mon téléphone portable», poursuit-elle. Elle explique avoir écrit à sa maman afin qu'elle ne s'inquiète pas.
Finalement, plus de peur que de mal. «Nous allons bien et nous irons quand même à la plage aujourd'hui», assure Nadja Diethelm.
Actuellement en vacances sur l'île d'Elafonisos, la famille Horber, originaire du canton d'Argovie, a également reçu une alerte dans la nuit. Ils n'ont toutefois pas ressenti le tremblement de terre, assure Stefan, le papa: «La nervosité n'est perceptible que parmi les touristes, les autochtones voient les choses de manière totalement détendue», raconte-t-il à Blick.
La famille effectue actuellement un road-trip avec un camping-car, et le séisme pourrait bien bouleverser quelque peu l'itinéraire. «Nous allons certainement discuter maintenant pour savoir si nous allons plutôt retourner sur le continent ou continuer à rester sur les îles», explique Stefan.
Etat d'urgence après une série de secousses
Fes milliers de secousses avaient été enregistrées au mois de janvier dernier autour de l'île grecque de Santorin. Selon les experts, une telle série de secousses ne s'était plus produite dans la région depuis 1964. Les secousses les plus fortes avaient atteint une magnitude de 5,3.
Début février, les autorités avaient décrété l'état d'urgence pour une durée d'un mois. Des écoles avaient notamment été fermées. La plupart des presque 16'000 habitants de Santorin ainsi que de nombreux touristes avaient quitté l'île.