Une nouvelle étude, à laquelle la Suisse a participé, révèle que la vie sur Terre sera possible moins longtemps qu'estimé jusqu'à présent. Dans 250 millions d'années, les températures du globe seront trop élevées pour les mammifères, y compris les êtres humains.
À ce moment-là, tous les continents auront fusionné en un seul supercontinent, prédit l'équipe de recherche internationale dont les résultats ont été publiés lundi dans la revue spécialisée «Nature Geoscience». Selon les modélisations climatiques développées, il fera alors si chaud à la surface du globe que les limites physiologiques des mammifères seront dépassées.
250 millions au lieu de quelques milliards d'années
Jusqu'à présent, on estimait que la Terre serait rendue inhabitable par un mercure trop élevé que dans quelques milliards d'années, a expliqué l'un des auteurs, Jonathan Buzan, de l'Université de Berne, à Keystone-ATS.
Ces résultats sont également d'importance pour la recherche sur la vie extraterrestre: sur d'autres planètes aussi, la vie pourrait être possible sur un laps de temps plus court qu'estimé jusqu'à présent.
(ATS)