A partir de lundi et jusqu'au 15 novembre, les employeurs français devront vérifier la validité des «pass» sanitaires de leur personnel. Cette obligation concerne aussi les bénévoles intervenant dans tous «les lieux, établissements, services ou événements» listés par le ministère français du travail, notamment les bars, théâtres, cars ou avions interrégionaux, parcs d'attractions, zoos, foires et certains centres commerciaux.
Le porte-parole du gouvernement a promis dimanche «une semaine de souplesse, de pédagogie, de rodage, de tolérance». Mais «il y aura évidemment des sanctions ensuite».
Jusqu'à la suspension sans solde
À partir du 30 septembre, les salariés mineurs, y compris les apprentis, devront aussi être à jour. Le «pass» sanitaire est validé par un schéma vaccinal complet, un test négatif datant de moins de 72 heures ou une attestation de rétablissement du Covid-19.
Les salariés dépourvus de ce sésame pourront prendre des congés, télétravailler, être affectés à un poste ne nécessitant de «pass» sanitaire ou être suspendus sans solde.
Selon la direction générale de la santé dimanche, plus de 48 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus (71,8% de la population totale) et plus de 43,5 millions (64,6%) bénéficient d'un schéma vaccinal complet.