En ouverture de sa conférence de presse, Donald Trump a tout d'abord salué la coopération avec le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte. Il a également exprimé son profond mécontentement envers la Russie. «Ce n'est pas ma guerre, a-t-il ajouté, mais je souhaite y mettre fin!»
Il a donc rapidement confirmé tous les pronostics: oui, l'Ukraine recevra bel et bien de nouvelles armes de la part des Etats-Unis, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars. «Plusieurs systèmes de défense aérienne Patriot seront livrés», a annoncé Trump. Concernant le calendrier, le président américain a déclaré: «Nous leur en fournirons très bientôt. Dans les prochains jours.»
50 jours pour mettre fin à la guerre
Mais en plus de la promesse de ces livraisons, le président américain a menacé les alliés de la Russie, dont la Chine et l'Inde, d'imposer des droits de douane punitifs de 100%. «Les Etats-Unis imposeront ces taxes en l'absence d'accord de cessez-le-feu d'ici 50 jours», a-t-il déclaré. Il en a profité pour réitérer sa «grande déception envers le président Poutine. Je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser.»
De son côté, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a déclaré que les Européens achèteraient des armes aux Etats-Unis pour équiper l'Ukraine et que ces équipements devraient inciter le président russe Vladimir Poutine à «repenser» les pourparlers de paix. «La rapidité est cruciale ici», a-t-il déclaré, expliquant que l'Allemagne, la Finlande, le Canada, la Norvège, la Suède, le Royaume-Uni et le Danemark seraient parmi les acheteurs qui approvisionneraient l'Ukraine.