L'Iran a affirmé jeudi que 12 journalistes et professionnels des médias avaient été tués dans les frappes israéliennes menées lors du récent conflit entre les deux pays, ont rapporté les médias d'Etat.
Le service chargé des médias des forces paramilitaires Bassidj, affiliées au Corps des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, a indiqué que le bilan s'élevait désormais à douze morts parmi les professionnels des médias, après l'identification de deux nouvelles victimes, selon l'agence officielle Irna.
La radiotélévision publique visée
L'organisation a accusé Israël d'avoir délibérément ciblé des infrastructures médiatiques «pour faire taire la voix de la vérité» et réduire au silence les «médias du Front de la Résistance», en référence à l'Iran et à ses alliés hostiles à Israël.
Cette déclaration intervient alors que le bilan humain de la guerre, qui a duré douze jours, continue de s'alourdir du côté iranien. Elle a débuté le 13 juin avec une campagne de bombardements israéliens sans précédent contre l'Iran, visant des sites militaires et nucléaires ainsi que des zones habitées.
Au cours du conflit, Israël a notamment visé le siège de la radiotélévision publique iranienne, situé dans le nord de Téhéran. Les frappes israéliennes ont tué plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques du nucléaire et fait au moins 1060 morts, selon les autorités iraniennes. Les frappes iraniennes menées en représailles contre Israël ont fait au moins 28 morts, selon des chiffres officiels.