Bande organisée?
Un mort après des coups de feu dans un camp de migrants en France

Samedi, une fusillade survenue à proximité d’un camp de migrants dans le nord de la France a fait un mort et cinq blessés, parmi lesquels figure un enfant. Ce camp abrite des centaines de personnes espérant rejoindre l’Angleterre.
Publié: 14.06.2025 à 22:02 heures
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Dernière mise à jour: 14.06.2025 à 22:04 heures
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La police française a utilisé des techniques anti-émeutes pour disperser celles et ceux qui tentent de traverser la Manche.
Photo: IMAGO/News Licensing
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AFP Agence France-Presse

Une personne a été tuée et cinq autres ont été blessées par balles, dont un enfant, samedi près d'un camp du Nord de la France, où vivent des centaines de migrants voulant tenter la traversée vers l'Angleterre.

Vers 10h00, «des coups de feu ont été tirés à proximité du camp de Loon-Plage» a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Dunkerque, Charlotte Huet. «Le bilan provisoire est d'un mort et cinq blessés» dont deux «dans un état grave», tandis que les trois autres, «dont une femme et un enfant, ont été blessés légèrement», a-t-elle ajouté.

Les cinq personnes blessées ont toutes été prises en charge à l'hôpital mais leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés, a-t-elle ensuite précisé en fin d'après-midi. La personne décédée est «un homme a priori majeur», des vérifications sont en cours quant à son identité, selon la magistrate.

D'après une source policière, l'homme décédé est un Soudanais de 24 ans et tous les blessés sont également soudanais. L'enfant blessé est un bébé, de même source.

Gardes à vue

Deux personnes, «un homme majeur et un jeune homme mineur», ont été placés en garde à vue, selon Charlotte Huet. «Ces deux hommes se déclarent Irakien de 29 ans et Afghan de 16 ans», des «identités déclarées» qui n'ont pas encore pu être vérifiées samedi en fin de journée.

Leur garde à vue pourra durer jusqu'à quatre jours. Le parquet a ouvert une enquête pour meurtre et tentatives de meurtre en bande organisée et détention d'armes.

L'association Salam, qui distribue des repas aux exilés présents dans le Dunkerquois, évalue à 1500 à 2000 leur nombre dans cette zone actuellement.

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