Propulsé par ChatGPT
OpenAI lance «Atlas», son navigateur pour concurrencer Google

Le nouveau navigateur intégrant ChatGPT offre une assistance IA contextuelle et peut effectuer des actions concrètes comme réserver un vol. Cette annonce défie la domination de Google Chrome dans l'ère de l'IA.
Publié: 21.10.2025 à 20:13 heures
Partager
Écouter
Le navigateur intègre ChatGPT dans une barre latérale.

OpenAI a annoncé mardi le lancement de son propre navigateur internet, «Atlas», construit autour de son populaire modèle d'intelligence artificielle (IA) ChatGPT et conçu pour contester la suprématie de Google Chrome à l'ère de l'IA. «Aujourd'hui, nous lançons ChatGPT Atlas, notre nouveau navigateur web (...) propulsé par l'IA et entièrement articulé autour de ChatGPT», a déclaré Sam Altman, le patron d'OpenAI, lors d'une démonstration en ligne.

Ce navigateur, dans un premier temps disponible uniquement pour le système d'exploitation macOS d'Apple, intègre ChatGPT dans une barre latérale, permet à l'IA générative de scanner la page internet consultée et de fournir une aide contextuelle, sans avoir à copier-coller entre les onglets. ChatGPT Atlas propose aussi de laisser l'agent IA prendre la navigation en main, contrôler le curseur et effectuer des actions concrètes comme réserver un vol, remplir un formulaire ou éditer un document.

L'action d'Alphabet plonge

La plupart de ces fonctionnalités sont similaires à celle progressivement installées dans d'autres navigateurs concurrents, comme Edge de Microsoft ou Comet de la start-up d'IA Perplexity. Mais elles sont cette fois déployées autour du modèle d'IA générative le plus utilisé au monde, avec 800 millions d'utilisateurs hebdomadaires revendiqués par OpenAI.

Signe de l'attente et de l'enjeu, la diffusion d'une vidéo par OpenAI, montrant des onglets de navigateur deux heures avant l'annonce, a immédiatement provoqué une baisse de plus de 3% de l'action d'Alphabet, la maison mère de Google. Celle-ci a remporté en septembre une victoire capitale en obtenant que la justice américaine ne l'oblige pas à vendre Chrome, comme le réclamait le gouvernement des Etats-Unis au nom de la lutte antitrust.



Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la
Articles les plus lus
    Articles les plus lus