L'an dernier, la Suisse a importé 19'090 tonnes d'huile d'olive, en hausse d'un quart sur un an, écrit jeudi l'Administration fédérale des douanes. En valeur, les importations ont pour la première fois franchi la barre des 100 millions de francs pour s'établir à 101,5 millions. L'huile d'olive occupe le haut du pavé en raison de son prix élevé.
Sur le long terme, la demande pour cette huile a pris l'ascenseur: en vingt ans, les livraisons ont été multipliées par 2,5.
L'Italie est le principal fournisseur d'huile d'olive, la moitié de l'approvisionnement provenant du voisin méridional. L'Espagne tire son épingle du jeu avec une part d'un tiers. Comparativement, les prix se sont révélés bas pour cette dernière (3,60 francs/kg).
Avec une part d'un dixième, la Grèce complète le podium. Le prix moyen de l'huile grecque et italienne a atteint respectivement 6,10 et 6,30 francs par kilo.
Bien que les importations d'huile d'olive cartonnent, les prix sont restés stables sur le long terme, malgré leur évolution volatile, notamment en raison du taux de change de l'euro.
En 2020, le kilo d'huile d'olive à l'entrée s'inscrivait à 5,30 francs, retombant ainsi à son niveau «avantageux» de 2012. Cette variété a toutefois conservé son statut de produit onéreux au regard des autres principales huiles végétales. En effet, ces dernières ont présenté, pour l'année 2020, un prix moyen compris entre 0,90 et 1,90 franc par kilo.
Si, en termes de valeur, l'huile d'olive a constitué le produit dominant à l'entrée en 2020, en volume, l'huile de tournesol (prix moyen 1,30 franc/kg) est sortie du lot avec 44'970 tonnes importées. Sur le long terme, les livraisons d'huile de tournesol ont néanmoins présenté une évolution timorée, avec une croissance annuelle moyenne de 0,6% entre 2010 et 2020.
(ATS)