Chantage contre Klaus Schwab
Le fondateur du WEF aurait subi des pressions pour démissionner

Le fondateur du WEF, Klaus Schwab, a démissionné à la surprise générale le lundi de Pâques. Selon un rapport, il aurait été victime d'un chantage avant de démissionner. Il a déposé une plainte pénale pour contrainte et nie toutes les accusations portées contre lui.
Publié: 26.04.2025 à 10:44 heures
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Il a maintenant déposé une plainte pénale contre inconnu pour contrainte.
Photo: Keystone
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Patrik Berger

De nouveaux éléments font surface dans l'affaire Klaus Schwab. Il semblerait qu'un chantage l'ait poussé à démissionner de son poste de président et membre du conseil de fondation du Forum économique mondial (WEF), à la surprise générale. 

Selon le «Schweiz am Wochenende», le fondateur du WEF aurait subi des pressions le poussant à démissionner sur le champ, sous peine de voir des informations compromettantes à son sujet publiées. Klaus Schwab a porté plainte contre X pour diffamation et contrainte, comme l'a confirmé son cabinet à «Schweiz am Wochenende». Selon nos confrères, Klaus Schwab aurait été contacté par le conseil de fondation, qui lui a recommandé de démissionner pour protéger la réputation du WEF. C'est ce qu'a fait Klaus Schwab le lundi de Pâques.

Klaus Schwab nie toutes les accusations

Malgré sa démission, le conseil de fondation a décidé d'ouvrir une enquête contre Klaus Schwab. Les reproches anonymes, rendus publics plus tard par le «Wall Street Journal», sont surprenants: Klaus Schwab et sa famille auraient utilisé les fonds du WEF à des fins personnelles, sans aucune supervision.

L'ancien président aurait ainsi réservé des massages dans des chambres d'hôtel aux frais du WEF. Son épouse Hilde Schwab quant à elle aurait organisé des «faux rendez-vous» aux frais du forum afin de justifier des voyages de luxe. 

De plus, la famille Schwab aurait accaparé une villa acquise par le WEF au bord du lac Léman. Des accusations que Klaus Schwab conteste avec véhémence.

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