Un résident avait perdu la vie
Un ex-cadre de l'Etat de Genève condamné pour l'incendie d'un foyer pour migrants

Un ex-carde de l'Hospice général a été reconnu coupable dans le dossier de l'incendie du foyer pour migrants des Tattes à Genève, survenu en 2014. Pour rappel, un résident y avait perdu la vie.
Publié: 04.06.2024 à 18:45 heures
Partager
Écouter
Des membres de l'association Solidarité Tattes se sont rassemblés devant le palais de justice de Genève avant la lecture du jugement de la Chambre pénale d'appel et de révision.
Photo: SALVATORE DI NOLFI
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

A Genève, un ex-coordinateur incendie de l'Hospice général a été reconnu coupable, en appel, d'homicide et de lésions corporelles par négligence dans le dossier de l'incendie du foyer pour migrants des Tattes, à Vernier, en 2014, au cours duquel un résident était mort.

La Chambre pénale d'appel et de révision n'a pas suivi le jugement de première instance, qui avait conduit à l'acquittement de cet ancien employé de l'Etat. Pour les juges, le prévenu aurait pu éviter le drame qu'a provoqué l'incendie en dispensant des informations liées à la sécurité directement aux résidents du foyer.

L'accusé a été condamné à une peine pécuniaire assortie du sursis. La Cour a aussi confirmé la condamnation pour homicide et lésions corporelles par négligence de deux agents de sécurité qui, le jour de l'incendie, ont tenté d'éteindre le feu au lieu d'évacuer le bâtiment. Ils écopent également d'une peine pécuniaire avec sursis. La Cour a aussi confirmé la condamnation à 15 mois de prison avec sursis d'un Algérien, qui, par sa négligence, a été à l'origine du feu.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la