Le centre antipoison ToxInfo a besoin d'une aide financière urgente de 1,1 million de francs et d'un financement à moyen terme. Le Conseil fédéral s'est prononcé jeudi en faveur d'un renforcement du financement par les acteurs privés et les pouvoirs publics. Cette méthode a fait ses preuves pendant des décennies.
La mission de ToxInfo n'est pas remise en question. L'objectif est que les acteurs de l'économie privée participent au financement et à l'exploitation du centre.
Ces dernières années, les organismes responsables se sont progressivement retirés, souligne le gouvernement dans un communiqué. La Confédération et les cantons ont pour leur part augmenté leurs contributions. Malgré tout, les frais d'exploitation annuels d'environ 4,35 millions de francs ne peuvent plus être couverts.
Accord d'ici la fin de l'année
Le centre d'appel a demandé à la Confédération d'augmenter ses contributions. Toutefois, compte tenu de sa situation financière délicate, celle-ci n'est pas en mesure d'augmenter à court terme ses contributions, encore moins de combler intégralement le déficit.
Pour le Conseil fédéral, il est du devoir des fabricants de produits chimiques et de médicaments de continuer à participer au financement du centre d'information puisque les appels au 145 concernent largement ces secteurs.
Le Département fédéral de l'intérieur (DFI) souhaite conclure, d'ici la fin de l'année et avec les secteurs concernés, un accord garantissant une participation aux coûts. Fin juillet, ToxInfo avait invité la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider à un «entretien de sauvetage».
Une aide immédiate de 1,1 million de francs est nécessaire d'ici fin août, avait alors indiqué l'organisation. Des mesures concrètes doivent être discutées sans tarder pour le financement à moyen terme.