Le comité «Loi sur l'e-ID Non» a présenté mercredi ses arguments contre la nouvelle loi sur l’identité électronique, soumise au vote populaire le 28 septembre. Il dénonce un projet favorable aux géants de la tech et craint une dérive vers une économie de surveillance. L'identité numérique «est un grand danger pour la liberté des citoyens et citoyennes suisse» a déclaré à Berne Nils Fiechter, président des Jeunes UDC Suisse et membre du comité référendaire.
Une e-ID n'est pas nécessaire pour effectuer des démarches administratives selon les opposants au texte. Ils citent notamment la plateforme AGOV, le service d’authentification des autorités suisses qui fonctionne sans identité numérique. Pour eux, la loi va créer les bases d'une utilisation commerciales de l'identité électronique, ce qui va permettre notamment aux grands groupes technologiques d'exiger une e-ID en échange de leurs services.
Le comité «Loi sur l'e-ID Non « est piloté par Intégrité numérique suisse et regroupe notamment l'UDF, les jeunes UDC, les Amis de la Constitution et Aufrecht.