Pour préparer cette réunion ministérielle, la présidence suédoise de l'Union européenne (UE) a présenté un document de travail dans lequel elle propose des mesures pour renforcer les pressions sur les pays ne voulant pas réadmettre leurs citoyens. L'octroi de visas devrait ainsi être appliqué de manière plus restrictive.
Équilibre entre droit international et sécurité
Elisabeth Baume-Schneider a déclaré avant la réunion qu'il fallait trouver un équilibre entre le droit international et la sécurité. «On peut être restrictif d'un côté, mais il faut alors être solidaire avec les personnes en fuite de l'autre», a-t-elle souligné.
La ministre de la justice peut s'imaginer une coopération renforcée avec l'UE, par exemple avec l'agence Frontex. Dans le même temps, elle attend de l'Union qu'elle respecte la politique en matière de migration.
(ATS)