L'Union syndicale suisse (USS) exige des augmentations générales de salaire de 2% à 2,5% pour 2026. Celles-ci sont nécessaires afin de compenser la hausse du coût de la vie et rattraper le retard salarial des dernières années, estime la faîtière.
Alors que la productivité a augmenté de 11% ces dix dernières années, les salaires réels ont stagné. Dans de nombreux domaines, le pouvoir d'achat des travailleurs n'est guère plus élevé qu'en 2015, voire inférieur, déplore l'USS jeudi. Il y a donc un besoin de rattrapage. De plus, les primes d'assurance maladie et les loyers continuent de grever le budget des ménages, même si l'inflation a baissé, ajoute la faîtière.
Selon elle, les entreprises peuvent dans l'ensemble supporter les hausses demandées. Certes, les droits de douane imposés par Donald Trump et le franc fort représentent une charge pour les branches concernées, mais 99% de la population active ne sont pas ou guère concernés par les droits de douane américains, relève l'USS.