Violence entre adolescents
Onze mineurs au tribunal après des agressions en série à Martigny

Fin novembre 2024, deux violentes agressions éclataient entre plusieurs adolescents en ville de Martigny. Après des semaines d’enquête, la police cantonale valaisanne informe ce mardi avoir interpellé onze auteurs présumés. Ils ont été dénoncés au Tribunal des mineurs.
Publié: 27.05.2025 à 16:40 heures
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La police valaisanne a mis la main sur 11 jeunes soupçonnés de violences graves à Martigny, tous dénoncés au tribunal des mineurs.
Photo: Keystone - ATS
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Léo MichoudJournaliste Blick

Après «des semaines d'enquête», deux scènes de violences qui ont émaillé Martigny en 2024 sont élucidées. Le 23 novembre dernier, vers 18h, trois ados de 14 à 15 ans en tabassent un autre de 16 ans à coups de poing et de pied. Le lendemain après-midi, rebelote, toujours dans la cité valaisanne.

Cette fois-ci, ce sont huit gamins de 14 à 17 ans qui tendent «un guet-apens» à un autre jeune de 16 ans. «Une fois piégée, la victime a été partiellement déshabillée et a reçu de nombreux coups de pied et de poing au visage et sur le corps, détaille la police valaisanne ce mardi 27 mai. Les auteurs l’ont également aspergé de peinture sur le dos et sur le torse.»

La victime prend la fuite et demande de l'aide en ville de Martigny. En plus des violences physiques, ses agresseurs lui ont dérobé ses valeurs. La police cantonale valaisanne a finalement identifié et interpellé «la totalité des protagonistes» en collaboration avec la police locale.

Ils ont filmé leur violence

Ressortissants suisses et étrangers de 14 à 17 ans, ils ont été dénoncés pour brigandage, agression, vol, dommage à la propriété et violation du domaine privé au moyen d’un appareil de prise de vue. En effet, l'un des protagonistes a filmé les agressions au smartphone, communique la police.

Les auteurs présumés ont été dénoncés Tribunal des mineurs. «La présomption d’innocence reste de mise à ce stade des enquêtes», rappellent les forces de l'ordre. Pour ce qui est de la violence des jeunes, la police cantonale valaisanne dit appliquer «une tolérance zéro».

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